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Acquisitions de peintures latino-américaines et américaines par Philadelphie

1. Anonyme, Pérou
Le roi Louis Ier d’Espagne à cheval, vers 1724
Huile sur toile - 202 x 155 cm
Philadelphie, Museum of Art
Photo : Philadelphie, Museum of Art
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10/3/13 - Acquisitions - Philadelphie, Museum of Art - Le Museum of Art de Philadelphie s’est vu offrir ces derniers mois plusieurs œuvres latino-américaines et américaines.

Donnés par Roberta et Richard Huber en 2012, quatre tableaux - dont trois sont anonymes - témoignent de l’art colonial en Amérique du Sud au XVIIIe siècle. Le premier, d’un artiste péruvien, est un portrait équestre de Louis Ier d’Espagne (1707-1724) qui n’a régné que sept mois avant de mourir de la variole (ill. 1). Sans doute son effigie fut-elle réalisée après l’annonce de son avènement et avant que la nouvelle de sa mort ne parvienne jusqu’au Pérou. Les archives évoquent une représentation du roi à cheval qui pourrait correspondre à celle-ci, peinte dans la ville de Potosi (ancien Haut Pérou) en 1725 pour « le serment du roi » une cérémonie célébrant l’intronisation de chaque monarque. La profusion de l’or, la vivacité du rouge et les mouvements des drapés, des nuages et même du cheval, rappellent que le XVIIIe siècle est l’apogée des portraits au service de l’ostentation plus que de la mémoire. Ce jeune roi éphémère eut le temps d’être surnommé « le Bien-Aimé », « le Libéral » aussi, et d’être portraituré par d’autres artistes plus connus, notamment par Jean Ranc.
Les autres peintures offertes au musée sont religieuses : l’une, péruvienne illustre Saint Antoine de Padoue prêchant devant le pape Grégoire IX et fait partie d’une série sur la vie de saint, sans doute réalisée pour un couvent ou une église franciscaine (ill. 2). Grégoire IX après avoir écouté prêcher saint Antoine le considéra comme l’« Arche du Testament » et le canonisa un an seulement après sa mort, en 1232. Le pape était un protecteur de l’ordre des franciscains, ce que trahit une ceinture de corde qui dépasse sous…

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