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La Commission de l’Hôtel de la Marine a remis son rapport au président de la République

Valéry Giscard d’Estaing et Frédéric Mitterrand
lors de la présentation à la presse
du rapport sur l’Hôtel de la Marine
19 septembre 2011
Photo : D. R.
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19/9/11Patrimoine – Paris, Hôtel de la Marine Certes, le rapport est bien maigre : à peine cinq pages (les annexes sont plus importantes). Mais il dit tout, et manifestement chaque mot a été pesé.
La Commission nommée pour statuer sur le devenir de l’Hôtel de la Marine, présidée par Valéry Giscard d’Estaing, a remis ce matin ses conclusions à Nicolas Sarkozy qui a tenu, pour l’occasion, à visiter le bâtiment. Ce rapport était présenté cet après-midi à la presse, en présence du ministre de la Culture (ill.), par un ancien président très en verve qui n’a pas hésité à se moquer, à juste titre, et en réponse à une question, de la ridicule pétition lancée par Renaud Donnedieu de Vabres. Celui-ci avait actionné son réseau pour recueillir les signatures d’une centaine de people dont la plupart n’avaient jamais, jusqu’à ce jour, manifesté le moindre intérêt pour le patrimoine monumental. Et Valéry Giscard d’Estaing s’est interrogé : « les signataires avaient-ils lu la pétition ? Pour certains, j’en doute ». Nous partageons son scepticisme.

Quoi qu’il en soit, cela ne semble pas avoir perturbé la commission, dont les conclusions sont conformes à ce qui avait été annoncé avant l’été (voir la brève du 12/7/11).
Elle réaffirme, au delà du seul cas de l’Hôtel de la Marine, ce qu’il faut appeler le caractère inaliénable des « monuments où se sont déroulés les événements marquants de [l’]histoire [de France] [...] dans lesquels le peuple français a exercé sa souveraineté [et] présent[ant] une qualité architecturale exceptionnelle », fût-ce par le biais d’une vente déguisée telle qu’un bail emphytéotique.

En ce qui concerne l’affectation, c’est bien le Louvre qui devrait être le principal bénéficiaire, par la création d’abord d’un Etablissement public de préfiguration, qui devrait…

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