Subscriber content

L’ouverture des nouvelles salles du Musée des Beaux-Arts de Dijon

1. La salle des tombeaux des ducs de Bourgogne
après sa restauration et son nouvel aménagement
Photo : Didier Rykner
See the image in its page

Après plusieurs années de travaux pendant lesquelles une partie du Musée des Beaux-Arts de Dijon était fermé, celui-ci vient de rouvrir entièrement, livrant au public à la fois des salles refaites, d’autres gagnées sur le musée, et enfin celles de l’adjonction construite par Yves Lion (voir l’article). Celui-ci est également responsable d’une bonne partie de la muséographie. Le tout a coûté 60 millions d’euros.

L’entrée du musée fait craindre le pire : un faux plafond, dans la première pièce, coupe malencontreusement le haut des arcatures anciennes [1]. La salle suivante, où se trouve la billetterie, a également une belle architecture, mais on regrette l’enduit qui noie les pierres dans une couleur désagréable. Si le bel escalier qui suit immédiatement est plutôt bien mis en valeur, pourquoi l’avoir affublé d’un lustre contemporain aussi laid et mal intégré, composé de néons suspendus par des fils électriques ? Enfin, la première salle d’exposition, dans le bâtiment construit par Yves Lion, où sont installées quelques copies de portraits des ducs de Bourgogne, est également assez laide avec la couleur caca d’oie des murs. Tout cela n’est pas bien grave mais un peu agaçant, comme paraissent un peu ridicules (et parfois peu respectueux du bâtiment) les inscriptions écrites directement sur les murs.

2. Auguste Mathieu (1810-1864)
La salle des Gardes au Musée de Dijon, 1847
Huile sur toile
Dijon, Musée des Beaux-Arts
Photo : Musée des Beaux-Arts de Dijon
See the image in its page

Heureusement, le reste du parcours, c’est-à-dire l’essentiel, est dans l’ensemble réussi.
Les gisants, entièrement et magnifiquement restaurés, demeurent à leur place historique, mais la salle leur est désormais entièrement dédiée (ill. 1). Alors que nous sommes plutôt partisan des accrochages très serrés (et…

To access this content, you must subscribe to The Art Tribune. The advantages and conditions of this subscription, which will also allow you to support The Art Tribune, are described on the subscription page. If you would like to test the subscription, you can subscribe for one month (at €8) and if you don’t like it, you can send us an e-mail asking us to unsubscribe you (at least ten days before the next direct debit).

If you are already a subscriber, sign in using this form.

Your comments

In order to be able to discuss articles and read the contributions of other subscribers, you must subscribe to The Art Tribune. The advantages and conditions of this subscription, which will also allow you to support The Art Tribune, are described on the subscription page.

If you are already a subscriber, sign in.