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Rebels & Martyrs : The Image of the Artist in the Nineteenth Century

Londres, National Gallery. Du 28 juin 2006 au 28 août 2006.

1. Sir Joshua Reynolds (1723-1792)
Autoportrait, vers 1780
Huile sur Panneau - 127 x 101,6 cm
Londres, Royal Academy of Arts
© Royal Academy of Arts, Londres
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Rebelles et martyrs, organisée par la National Gallery de Londres, fait partie de ces manifestations éblouissantes par les chefs-d’œuvres présentés, qui pourraient chacun faire l’objet d’une étude approfondie, voire d’une exposition, mais assez décevantes quant à la réflexion menée. Sur le thème du mythe de l’artiste « rebelle et martyr », le propos est de montrer quelles furent au XIXe siècle les réactions à cette image, née à la fin du XVIIIe siècle, de l’artiste héros/héraut de son art. Ainsi les œuvres sont-elles toutes emblématiques des diverses conceptions de l’artiste au XIXe siècle : du peintre établi (Sir Joshua Reynolds, ill. 1), à celui rongé par ses visions (Henry Fuseli, ill. 2), souffrant (Van Gogh, ill. 3), incompris (Gauguin, ill. 4), immortel (Chatterton par Henry Wallis, ill. 5) ou dandy (Aubrey Beardsley par Jacques-Emile Blanche, 1895, Londres, National Gallery).

2. Henry Fuseli (1741-1825)
Etude pour un autoportrait, vers 1780-1790
Londres, The Victoria and Albert Museum
© V&A Images\V&A Museum, Londres
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Selon Michael Wilson, commissaire de l’exposition, l’idée d’une « identité déguisée » de l’artiste, en lutte contre la société, serait un leitmotiv de l’art du XIXe siècle. On peut reprocher à cette réflexion une certaine naïveté : peu d’artistes au XIXe siècle ont échappé à ce mythe, même les plus « classiques » et officiels comme Ingres, dont on se souvient que l’échec du Martyre de saint Symphorien en 1834 le mit lui-même dans la position de « martyr » de la critique, dorénavant dévouée aux artistes romantiques. Sans compter que quelques-uns comme Gauguin ou Cézanne alimentèrent leur légende de martyr en se posant d’emblée comme tels : même si l’on ne peut minimiser les difficultés que ceux…

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