Contenu abonnés

Lettre de Florence Mangin, Ministre-Conseillère à l’ambassade de France à Rome, en réponse à notre éditorial Libérez le Palais Farnèse !

Rome, le 3 février 2005

Monsieur,

Ayant pris connaissance d’un éditorial paru sur le site de la Tribune de l’Art intitulé « Libérez le Palais Farnèse », je souhaite vous apporter quelques précisions.

Ainsi que vous le notez (et le regrettez), le Palais Farnese est avant tout le siège de l’Ambassade de France à Rome et non un musée. Il en découle en effet un certain nombre de caractéristiques à prendre en considération, notamment pour l’organisation de visites, que je me permets de vous rappeler :

* Les visites sont organisées les lundi et jeudi, à 16 h et 17 h (une visite en français, une visite en italien - et non en anglais comme vous l’écrivez), sauf les jours fériés et durant les périodes de vacances (été et fin d’année).
* Les groupes ne peuvent dépasser 20 personnes et, afin de satisfaire toutes les demandes, un même organisme ne peut obtenir plus d’une visite par an.
* Les réservations doivent être faites à l’avance : de 3 semaines à 4 mois suivant la période et le nombre de personnes (on peut réserver par téléphone, fax ou e-mail cf. www.france-italia.it).
Mais :
* Les visites sont régulières, gratuites et accompagnées par la guide de l’ambassade.

Vous dites : « Personne ou presque ne peut visiter le palais Farnèse » : en 2004 nous avons reçu 5460 visiteurs pour 195 visites (sans compter la Journée du Patrimoine qui a permis d’accueillir environ 6000 visiteurs entre 6 h et 14 h).
Les activités d’une ambassade s’accommodent difficilement de l’organisation de visites fréquentes et ne permettent pas la visite de locaux à usage de bureaux. Je vous rappelle que d’autres ambassades à Rome, hébergées elles aussi dans de prestigieux palais ne sont pas ouvertes au public...
Cependant, en totale harmonie avec les autorités italiennes, l’Ambassade de France s’efforce d’offrir, tout en respectant ses obligations et les contraintes de sécurité, l’accès le plus large possible à ce magnifique palais. Elle entend surtout privilégier les institutions ou associations…

Pour avoir accès à ce contenu, vous devez vous abonner à La Tribune de l’Art. Les avantages et les conditions de cet abonnement, qui vous permettra par ailleurs de soutenir La Tribune de l’Art, sont décrits sur la page d’abonnement. Si vous souhaitez tester l’abonnement, vous pouvez vous abonner pour un mois (à 8 €) et si cela ne vous convient pas, nous demander par un simple mail de vous désabonner (au moins dix jours avant le prélèvement suivant).

Si vous êtes déjà abonné, connectez-vous à l’aide de ce formulaire.

Vos commentaires

Afin de pouvoir débattre des article et lire les contributions des autres abonnés, vous devez vous abonner à La Tribune de l’Art. Les avantages et les conditions de cet abonnement, qui vous permettra par ailleurs de soutenir La Tribune de l’Art, sont décrits sur la page d’abonnement.

Si vous êtes déjà abonné, connectez-vous.