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Dessins de la Renaissance dans les collections de la Bibliothèque nationale de France

Paris, Bibliothèque Nationale de France, site Richelieu, du 24 février 2004 au 4 avril 2004.
Présentée auparavant à Barcelone, Fundacio Caixa Catalunya, La Predera. Exposition terminée le 18 janvier 2004.
L’article recense la présentation de l’exposition à Barcelone.

1. Anonyme, Italie du Nord,
fin du XVe siècle
Tarot dit de
Charles VI

Paris, Bibliothèque Nationale de France
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Après un projet commun en 2001 sur l’œuvre gravé de Tapiès, la BNF et la Caixa Catalunya renouvellent leur collaboration pour présenter à Barcelone, puis à Paris, les plus beaux dessins du XVIe siècle de la rue de Richelieu. Le titre Dessins de la Renaissance doit être compris dans un sens très large : les cartes du tarot « de Charles VI » (ill. 1) tempera sur papier 180 x90 mm) se rattachent au gothique courtois et les dessins de Charles Errard reproduisant des vases antiques ont été exécutés en 1630. On ne voit en revanche aucun grand maître des écoles florentine, romaine ou de Parme. Le fond n’a d’ailleurs pas la prétention d’être universel. Il dépend des vieilles collections Gaignières, Marolles, et d’amateurs qui ne souhaitaient pas diviser les dessins et les estampes d’un même artiste (ce qui explique les Dürer (ill. 2) et l’absence de Léonard ou de Michel-Ange, qui n’étaient pas eux-mêmes graveurs). Le parcours est divisé en plusieurs sections : Dürer (9) et d’autres artistes nordiques (Baldung, Patinir, Venius), le goût de l’Antique et des ruines (H. van de Cleve, Heemskerck), un jeux de cartes peintes d’un tarot lombard, un petit ensemble de dessins maniéristes italiens (Perino, Bronzino, Salviati, G. Campi), les portraits de cour de Clouet et de son école, et enfin un choix exceptionnel de dessins de l’Ecole de Fontainebleau (Dumoûtier, Jean de Gourmont, Cousin le fils, Dubois, Freminet). Deux séries d’études d’une dizaine de dessins chacune montrent les petits patrons de tapisseries réalisés respectivement par Caron et Nicolo dell’Abbate (les Chasses d’Artémise) et Lerambert (La vie du Christ).
L’intérêt de cette passionnante exposition réside tant dans le plaisir de revoir des pièces célèbres (les Dürer, les Clouet) et des œuvres non montrées depuis parfois 20 ou 30 ans [1], que dans la surprise…

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