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Boucher. Seductive visions

Londres, The Wallace Collection, jusqu’au 17 avril 2005.

1. François Boucher (1703-1770)
Mars et Vénus
surpris par Vulcain
, 1754
Huile sur toile - 164 x 71 cm
Londres, Wallace Collection
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En 1902, Pierre de Nolhac, qui dirigeait alors le château de Versailles en nostalgique de l’Ancien régime, n’eut pas de mots assez forts pour vanter les mérites de la Wallace collection, nouvellement inaugurée par le Prince de Galles. Dans le cadre d’un hôtel particulier de la fin du XVIIIe siècle, certains peintres français y étaient mieux servis qu’au Louvre. On ne pouvait lui donner tort quant au nombre impressionnant de chefs-d’œuvre de Boucher que Richard Wallace, marquis de Hertford (1800-1870), avait achetés à Paris et expédiés à Londres avant de mourir. Contrairement à beaucoup de ses concitoyens, Wallace montra en effet un goût certain pour Boucher et l’érotisme de fantaisie ou de boudoir dont le peintre de la Pompadour fit l’une de ses spécialités. En mémoire de cette passion dévorante et en raison de la collection insigne qu’elle inspira, le célèbre musée londonien a décidé de s’associer aux manifestations qui marquent depuis la fin 2003 le 3e centenaire de la naissance de Boucher. L’hommage des Anglais est même double : aux murs colorés du Grand Salon, on a rassemblé toutes les toiles qu’abrite le musée ; dans l’espace du sous-sol, Jo Hedley, commissaire de l’une et l’autre exposition, a ciselé un joli dossier sur la pratique du paysage et l’évolution que Boucher fit subir à la formule pastorale après 1740. Le propos d’ensemble est bien de dépoussiérer l’image courante du « peintre des grâces », d’en finir avec la vision héritée des Goncourt et leur naïveté biographique.


2. François Boucher (1703-1770)
Pastorale d’été, 1749
Huile sur toile - 259 x 197 cm
Londres, Wallace Collection
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Il n’est plus nécessaire aujourd’hui, pour savourer sa peinture, de voir en Boucher la personnification d’une époque aux vices raffinés dont il aurait…

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