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A propos des Caravage de Loches

Courrier de M. Descamps, Député-Maire de la Ville de Loches

Des experts certainement très compétents ont émis des doutes sur la nature des tableaux découverts à Loches et qui pourraient être attribués au Caravage.
A l’exception d’Arnaud Brejon de Lavergnée, aucun de ceux qui se sont exprimés lorsqu’ils ont été interrogés par des journalistes ne les a vus réellement. Et aucun n’a contredit les arguments qui ont justifié notre appréciation. Nous ne pouvons donc nous satisfaire de ces avis et gardons pleinement nos convictions.
Certes, nous ne sommes pas des experts de la peinture italienne ni du Caravage.
Mais nous avons l’histoire et l’expertise technique de ces tableaux qui sont des éléments rationnels sur lesquels nous fondons notre appréciation.
Nous pouvons démontrer qu’il s’agit indiscutablement des tableaux achetés par Philippe de Béthune entre 1601 et 1605 au Caravage et inscrits sur son inventaire signé de sa main en 1608 en précisant qu’il s’agit d’originaux. Nous avons photographié cet inventaire gardé au Minutier de notaires aux Archives Nationales.
Nous pouvons démontrer, grâce aux travaux de restaurateurs et d’un laboratoire spécialisé agréés par le Louvre qu’il s’agit bien de tableaux peints au début du XVIIe siècle, avec des matériaux et pigments de l’époque et les techniques habituelles du Caravage. Et qu’ils comportent des "repentirs" qui ne sont en général pas présents sur des copies de tableaux.
On sait enfin que ce peintre réalisait des versions différentes de certaines de ses œuvres, à l’exemple du Joueur de luth. Ceci expliquerait les différences constatées sur nos tableaux : tête du Christ pour le Repas d’Emmaüs, et col bleu pour l’Incrédulité de Saint-Thomas. S’il s’agissait de copies scolaires ou sans intérêt pourquoi ces deux différences ?
Face à ces arguments, il ne nous est opposé qu’un "ressenti" d’experts sans aucuns commentaires sur notre argumentation.
S’il s’agissait vraiment de mauvaises copies, ou même de très bonnes comme le dit…

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