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Statue déboulonnée et Art déco détruit, le triste bilan de la journée d’hier

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1. Louis Rochet (1813-1878)
Monument de Bertrand-François Mahé de La Bourdonnais
Bronze, socle en pierre
Saint-Denis de la Réunion, désormais déboulonné
Photo : Thierry Caro (CC BY-SA 3.0)
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Ah, s’il y avait un ministère de la Culture qui s’occupait du patrimoine, ce serait une bonne idée. La boutade hélas est à nouveau d’actualité. Deux événements viennent de survenir, deux événements dont nous avons déjà longuement parlé avant qu’ils soient effectifs, deux défaites du patrimoine et deux victoires du vandalisme. Sous les yeux indifférents, voire complices, de Rima Abdul Malek que l’on peut définitivement classer dans la catégorie des ministres inexistants.

La première affaire est encore plus grave, puisqu’au-delà du vandalisme, elle consacre les promesses non tenues du président de la République, et la complicité de l’État, donc d’Emmanuel Macron et de Rima Abdul Malak. Il s’agit d’une de ces opérations de négation de l’histoire relevant de ce mouvement multiforme que l’on appelle wokisme dont ceux qui le pratiquent affirment qu’il n’existe pas.
La statue de François Mahé de La Bourdonnais, « l’une des figures les plus marquantes parmi les Français qui œuvrèrent dans l’Océan indien au XVIIIe siècle » (ce n’est pas nous qui l’écrivons mais le site de France Archives marqué du sceau de la République Française), vient en effet d’être déboulonnée contre l’avis des services de la DRAC en charge de l’instruction du dossier, qui y était opposés mais qui ont été court-circuités par leur hiérarchie. Le permis de construire - ici un permis de « canceler » selon le terme anglais fréquemment utilisé dans ce type de situation, a été instruit en urgence par l’architecte des bâtiments de France agissant sur ordre de la directrice des affaires culturelles de la Réunion elle même en phase avec le préfet. Pour donner un semblant de régularité à l’affaire, un arrêté d’intérim du poste de Conservateur régional des monuments historiques a…

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