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Les dernières acquisitions du Musée des Augustins

1. Jules Garipuy (1817 - 1893)
La Montée à l’ermitage du Divino Amore, 1846
Huile sur toile -
Toulouse, Musée des Augustins
Photo : Musée des Augustins / Daniel Martin
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30/4/14 - Acquisitions - Toulouse, Musée des Augustins - On dit qu’il décourageait parmi ses élèves les vocations trop timides. «En cela, il a rendu de grands services à l’art comme aux artistes» [1]... Jules Garipuy enseigna à l’École des Beaux-arts de Toulouse et dirigea le Musée des Augustins qui conserve aujourd’hui sept de ses peintures ; l’une d’elles a été achetée en 2013, chez Jordi de Nadal à Barcelone : intitulée La Montée à l’ermitage du Divino Amore, elle fut peinte en 1846, probablement à la fin de son séjour en Italie ou dès son retour à Toulouse (ill. 1).
Des paysans italiens se rendent en pèlerinage vers Notre-Dame du Divin-Amour, sanctuaire de Rome qui fut édifié en 1745 après qu’une image de la Vierge eut sauvé un pèlerin de l’attaque de chiens fous. Le peintre décrit de manière pittoresque les costumes régionaux des marcheurs et leur fait incarner tous les âges de la vie ; il place en outre le spectateur sur leur route, comme s’il venait à leur rencontre. En arrière-plan s’étend la campagne romaine baignée d’une lumière froide et dominée à gauche par la coupole de Saint-Pierre.

Un article du Journal de Toulouse du 13 septembre 1846 évoque une exposition de six tableaux de Garipuy : une bacchante endormie, une « Improvisatrice », deux peintures d’après les maîtres anciens - L’Amour profane et l’Amour sacré d’après Titien (conservé aux Augustins de Toulouse) et le Portrait de César Borgia d’après Raphaël – ainsi qu’une « marche de paysans » dont la description pourrait correspondre à la toile récemment acquise :
«À Rome, M. Garipuy a beaucoup travaillé et les six tableaux qu’il a soumis à nos appréciations en sont une preuve éclatante. [...] On remarque tout d’abord une Marche de paysans dans la campagne de Rome [...] Il fallait…

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