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Le partenariat SNA/Argos, une nouvelle arme contre les vols d’œuvres d’art

France, XVIIe siècle
Buste-reliquaire de saint Martin
Bois polychrome
Volé en août 2014
Saint-Martin-Valmeroux, église
Photo : CAOA Cantal
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19/9/14 - France - Vols d’œuvres d’art - La lutte contre les vols d’œuvres d’art, notamment dans les collections publiques, est certainement l’un des combats les plus cruciaux pour la défense du patrimoine. Les voleurs ne se contentent pas de nous priver d’œuvres qui disparaissent parfois pendant des décennies, voire des siècles, ils installent une psychose qui entraîne la fermeture des églises, rendant leurs visites impossibles et privant les amateurs des objets qu’elles contiennent. Il s’agit d’un véritable vandalisme qu’il faut combattre de la manière la plus ferme possible.

Ces dernières années, les choses ont évolué plutôt favorablement, comme nous l’avait dit Stéphane Gauffeny, chef de l’OCBC dans une de nos émissions de La Semaine de l’Art. Les vols dans les églises, même s’ils restent trop nombreux, ont fortement diminué. L’aggravation des peines contre les voleurs de biens culturels (une action qu’il faut mettre au crédit de Christine Albanel) a porté ses fruits, tout comme l’efficacité toujours plus grande des forces de l’ordre spécialisées dans ce domaine.

Argos est un groupement d’intérêt économique constitué par les principales sociétés françaises d’assurance pour rechercher, identifier et récupérer les objets volés identifiables [1]. Un département est consacré aux vols de voitures (ce qui ne nous concerne pas), l’autre aux biens patrimoniaux.
Une base de donnée spécifique, nommée FIBAR, a été constituée par Argos en relation étroite avec la police et la gendarmerie, en se basant notamment sur la base TREIMA (celle de l’OCBC) et la base Interpol. Une veille internet, notamment à partir des objets vendus en vente publique, est assurée par ce GIE qui peut ainsi identifier régulièrement, grâce au logiciel LTU de reconnaissance d’images des objets volés mis en vente…

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