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La Galerie Chevalier met en vente des tapisseries anciennes

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19/9/23 -  Marché de l’art - Paris - Faut-il, pour obtenir les clefs du paradis, renoncer aux lauriers de la gloire ? Pas forcément. Le salut et la renommée sont tous les deux disponibles à la Galerie Chevalier. Parmi les fastueuses tapisseries déployées sur les murs, l’une d’elles montre saint Pierre à genoux devant le Christ qui lui donne les clefs du royaume des cieux (ill. 1). Il incarne l’Ordination, l’un des sept sacrements que représenta Nicolas Poussin et qui inspirèrent la création d’une tenture. Plusieurs versions en furent tissées, celle-ci fut exécutée à Bruxelles au début du XVIIIe siècle, probablement à partir de gravures. Une autre composition de cet ensemble est visible : le sacrement du Mariage, illustré par l’union de Marie et de Joseph. À côté, le Triomphe de Titus et de Vespasien après la prise de Jérusalem fut tissé d’après Charles Poerson à Bruxelles dans la seconde moitié du XVIIe siècle (ill. 2). Le Louvre conserve certaines pièces de la série qui raconte l’histoire du fondateur de la dynastie des Flaviens et de son fils.


1. D’après Nicolas Poussin (1594 – 1665)
Le Christ remet les clefs à Saint Pierre ou le Sacrement de l’Ordination
Tapisserie faisant partie d’une tenture sur les Sept sacrements,
Tapisserie de Bruxelles, première moitié du XVIIIe siècle
Probablement de l’atelier de Pieter van den Hecke, actif de 1703 à 1752
Laine et soie - 330 x 390 cm
Paris, Galerie Chevalier
Photo : Galerie Chevalier
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Céline Letissier et Amélie-Margot Chevalier ont repris depuis quelques années les rênes de la galerie, à la suite de leurs parents, Dominique Chevalier et Nicole de Pazzis-Chevalier. Aujourd’hui, elles ont choisi de se consacrer pleinement aux arts textiles des XXe et XXIe siècles et à l’édition de tapis Parsua, proposant aussi bien des œuvres de Lurçat ou de Vasarely, que des créations contemporaines de Françoise Paressant ou de Victoria Tanto. Bien qu’elles n’abandonnent pas totalement la…

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