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Foggini et Giordano : la chapelle Corsini de l’église Santa Maria del Carmine de Florence

Florence n’est pas particulièrement réputée pour son art baroque. Pourtant, celui-ci se trouve à peu près partout, dans toutes les églises, même si les touristes souvent l’ignorent, lui préférant les œuvres de la Renaissance qui font la renommée de la ville. Ainsi, à l’église Santa Maria del Carmine, l’attention se porte essentiellement, et certainement à raison car il s’agit d’un des grands chefs-d’œuvre de la peinture occidentale, sur la chapelle Brancacci, dans le bras gauche du transept, peinte par Masaccio, Masolino et Filippino Lippi. Celle-ci fait même l’objet d’une entré payante, séparée du reste de l’église qui est d’accès libre. Fort heureusement d’ailleurs, la paroi qui avait été construite entre la chapelle et le reste de l’église, qui défigurait celle-ci, a été enlevée. Il reste que fort peu de visiteurs vont visiter la chapelle Corsini qui se trouve à l’opposé, dans le bras droit du transept (ill. 1). Il s’agit pourtant d’un ensemble remarquable du baroque florentin, par Giovanni Battista Foggini, l’un des plus grands sculpteurs de la fin du XVIIe et du début du XVIIIe siècle avec Massimiliano Soldani Benzi. Quant à la coupole, elle est due à Luca Giordano, l’un des peintres les plus féconds du XVIIe siècle, qui fut également à Florence l’auteur du décor de la galerie du Palazzo Medici-Riccardi (voir l’article).


1. La chapelle Corsini, vue de la chapelle Brancacci
Photo : Didier Rykner
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2. Carlo Marcellini (1643-1713)
Dieu le Père et angelots
Marbre
Florence, église Santa Maria del Carmine
Chapelle Corsini
Photo : Didier Rykner
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L’origine de la chapelle peut être datée précisément au 18 mai 1675, quand Bartolomeo et Neri Corsini s’engagèrent à financer sa construction. Il était prévu à l’origine que les parois soient peintes, par Giuseppe Arrighi, un artiste originaire de Volterra, et élève de Volterrano. Mais ce fut finalement Giovan Battista Foggini, jeune…

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