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Interview de Xavier Salomon, à propos des dessins de la Frick

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Nous mettrons bientôt en ligne (fin mars si tout va bien) une version anglaise du site. En attendant, nous donnons ici d’abord la traduction de l’interview que nous a accordée Xavier Salomon et à la suite de cela la version anglaise.

We will soon put online (end of March if all goes well) an English version of the site. In the meantime, we are giving here first the translation of the interview given to us by Xavier Salomon and then the English version.

Xavier Salomon
Photo : Joseph Coscia Jr
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Xavier Salomon est le directeur adjoint et conservateur en chef de la Frick Collection. À l’occasion de l’exposition de la donation Eveillard (voir cette brève et celle-ci), nous l’avons interrogé sur la politique de ce musée en matière de dessins anciens et du XIXe siècle.

Pouvez-vous nous parler de la politique d’acquisition de dessins que vous souhaitez mener à la Frick ?

Les gens pensent que la Frick n’a pas de dessins, mais en réalité elle conserve de nombreuses feuilles dont il faut rappeler comment elles sont entrées au musée. Tout d’abord, Henry Clay Frick lui-même possédait des dessins : par exemple, trois feuilles attribuées à Rembrandt, des pastels de Whistler, trois dessins de Gainsborough… Sa collection de dessins était petite, mais elle existait. Après sa mort, le musée a continué à en acquérir, notamment par Tiepolo, Rubens, trois Claude Lorrain, Altdorfer ou, par exemple, le seul dessin de Pisanello dans les collections américaines. Il a aussi acheté des feuilles en rapport avec les peintures, par exemple un dessin d’Ingres pour la comtesse d’Haussonville. Enfin, Charles Ryksamp, qui fut pendant dix ans, entre 1987 et 1997, directeur de la Frick, lui a légué dix dessins, notamment du XIXe siècle : Degas, Delacroix, Füssli, Stubbs, etc. La Frick a donc des dessins, même si personne n’y pense vraiment.

Donc cette collection, vous souhaitez la poursuivre ?

La Frick est un musée d’art européen qui va de 1300 à 1900, à peu près. Contrairement à des musées avec des collections qui ne peuvent pas s’enrichir, comme le Musée Jacquemart-André ou la Wallace Collection, il acquiert régulièrement des œuvres. Mais acheter des peintures de la qualité de la collection est de plus en plus difficile, en raison de la raréfaction des œuvres et de leur prix. En revanche, il est possible encore d’avoir des feuilles de grands maîtres.

Comment s’est passé le don Eveillard ?

Betty…

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