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Ingres

Paris, Musée du Louvre. Du 24 février 2006 au 15 mai 2006.

1. Jean-Auguste-Dominique
Ingres (1780-1864)
Le Vœu de Louis XIII, 1824
Huile sur toile - 421 x 262 cm
Montauban, Cathédrale
Photo : Eric Lessing
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La réussite - ou l’échec - d’une exposition se juge par plusieurs critères. La qualité des œuvres présentées, l’accrochage et les rapprochements effectués, la scénographie et enfin le catalogue. Ce dernier est traité avec les autres publications parues à l’occasion de l’exposition du Louvre (voir l’article). On s’attachera ici, uniquement, à la rétrospective elle-même.
Ingres est, pour l’auteur de ces lignes, un des deux ou trois plus grands génies de la peinture. L’exposition du Louvre était donc immanquable, dans tous les sens du terme. S’il s’agit sans doute d’une des plus belles qu’il nous ait été donnée de voir récemment, elle mérite cependant quelques critiques, que nous passerons d’abord en revue, avant de souligner ses mérites.

Il s’avère davantage à chaque exposition que les salles sous la pyramide ne sont guère adaptées aux grandes rétrospectives. Ce n’était d’ailleurs, à l’origine, pas leur destination. Elles furent conçues pour abriter des expositions-dossiers, des présentations « transversales », mot dont on se gargarise à propos de l’antenne de Lens et des expositions d’Atlanta, mais qui existaient déjà au Louvre il y a quelques années (rappelons, par exemple, Copier-Créer, D’après l’Antique, L’Empire du temps, etc..., qui étaient, sauf erreur, des expositions transversales, où les différents départements collaboraient sans problème). Aujourd’hui, le Louvre a pris son indépendance et veut organiser seul ses grandes expositions, plutôt que de les faire au Grand Palais [1]. Là où Girodet parvenait à faire oublier la faible hauteur des plafonds, Ingres échoue. Les grandes peintures semblent coincées de manière étriquée, même si le Vœu de Louis XIII (ill. 1) est mieux visible que dans la cathédrale de Montauban.

2. Jean-Auguste-Dominique Ingres,

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