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De nouvelles peintures italiennes pour le Metropolitan Museum

30/5/17 - Acquisitions - New York, Metropolitan Museum of Art - Plusieurs peintures italiennes des XVIIe et XVIIIe siècles sont entrées au Metropolitan Museum of Art au cours de l’année 2016.

Une nature morte de Bartolomeo Cavarozzi tout d’abord, offerte au musée, présente des grappes de raisins, des pêches, des figues, non pas disposées sur une table, mais déployées verticalement sur un mur, dans des tonalités sombres que viennent animer les quelques notes rouges des cerises, tandis que des oiseaux se tiennent sur l’entablement (ill. 1).
Formé à Rome, influencé par le caravagisme, l’artiste se rendit en Espagne en 1617-1619 en compagnie du marquis Giovanni Battista Crescenzi. Plus connu pour ses peintures religieuses, Cavarozzi fut néanmoins un grand peintre de natures mortes. L’une d’elle, récemment retrouvée dans une vente aux enchères aux États-Unis, où elle était présentée comme anonyme, a fait sensation à la dernière foire de Maastricht sur le stand de la galerie Colnaghi (voir l’article). Gianni Papi notamment identifie Cavarozzi avec le « Maître de la nature morte Acquavella ».


1. Bartolomeo Cavarozzi (1587–1625)
Nature morte aux grappes de raisins, fruits et oiseaux, 1615–18
Huile sur toile - 101.6 × 156.8 cm
New York, Metropolitan Museum
Photo : Metropolitan Museum
Voir l´image dans sa page
2. Giovanni Battista Caracciolo (1578–1635)
La Conversion de saint Matthieu, vers 1625–30
Huile sur toile - 130,5 × 156,2 cm
New York, Metropolitan Museum
Photo : Metropolitan Museum
Voir l´image dans sa page

Acquise lors de la vente new yorkaise de Sotheby’s le 27 janvier 2016, la Conversion de saint Matthieu est due à un autre caravagesque, le Napolitain Giovanni Battista Caracciolo dit Battistello (ill. 2). Celui-ci ne s’inspire pas directement de la toile du Caravage sur le même sujet, mais propose une composition originale, centrée sur la table où sont étalées des pièces d’or. Les mains des personnages sont également…

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