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Rétrospective du peintre du XVIIIe siècle José Vergara à Valence (Espagne)

2/5/05 – Exposition - Valencia, Museo de San Pio V - Victime du discrédit qui a longtemps pesé sur l’art baroque, le XVIII e siècle des provinces espagnoles est sous-estimé et méconnu. Lors de la guerre de Succession d’Espagne, Valence choisit le camp des Bourbon, ce qui lui permit de devenir une ville prospère au XVIIIe siècle [1]. Parmi les artistes qui y travaillèrent, José Vergara (1726-1799) apparaît comme la figure la plus intéressante. Fils et frère de sculpteurs, il fut un peintre particulièrement prolifique au point, dit-on, qu’aucune église de Valence ou de sa région ne possède au moins une de ses peintures [2]. Il a commencé sa carrière sous le signe des artistes rococo présents en Espagne, c’est à dire Luca Giordano, dont Antonio Palonimo a diffusé l’exemple à Valence, et Paolo de Matteis [3].

1. José Vergara (1726-1799)
Sainte Famille
Huile sur toile - 64 x 79 cm
Valencia, Museo de Bellas Artes (dépôt de l’Accademia
Reale di Belle Arti di San Carlos)
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2. José Vergara (1726-1799)
Etude de trois figures en buste
Huile sur toile - 51 x 64 cm
Madrid, Accademia Reale di Belle Arti di San Fernando
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N’étant jamais sorti de sa région, Vergara reçoit l’influence des créations romaines contemporaines et de Mengs, actif à Madrid au milieu du XVIIIe siècle, essentiellement de façon indirecte, notamment par les gravures. Signe de son ascension sociale, il est nommé en 1754, censeur des images pour la Sainte Inquisition, ce qui n’empêchera pas celle-ci, trente ans plus tard, de prononcer un décret d’excommunication pour son programme de la coupole de l’église paroissiale des Santos Joanes à Valence, et d’exiger des changements iconographiques à sa réalisation. Une autre œuvre importante de Vergara est la décoration de l’église San Juan Bautista de Chiva où il réalisa les fresques et les tableaux d’autels de 1769 à 1790 en trois campagnes successives. Après 1795, il a…

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