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Élisabeth Louise Vigée Lebrun

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Paris, Grand Palais, du 23 septembre 2015 au 11 janvier 2016.
New York, The Metropolitan Museum of Art, du 9 février au 15 mai 2016.
Ottawa, Musée des Beaux-Arts du Canada, du 10 juin au 12 septembre 2016.

1. Élisabeth Vigée Le Brun (1755-1842)
Marie-Antoinette en grand habit de cour, 1778
Huile sur toile - 273 x 193,5 cm
Vienne, Kunsthistorisches Museum
Photo : Kunsthistorisches Museum
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« Morte en 1842 sous Charles X ». Voilà comment commence une émission de France-Culture, La Dispute, diffusée le 14 octobre dernier et qui avait pour objet notamment de critiquer l’exposition Vigée Le Brun du Grand Palais. On pourrait bien sûr penser à un lapsus comme cela peut arriver à tout le monde si l’on ne trouvait pas déjà celui-ci dans un article de Télérama paru dix jours plus tôt. De là à penser qu’on répète sans réfléchir, il n’y a qu’un pas. Mais cela ne serait rien sans le débat qui a suivi, entre Jean-Max Colard (journaliste aux Inrockuptibles) et Corinne Rondeau (critique d’art et maitre de conférence en esthétique et sciences de l’art à l’université de Nîmes). Il faut, réellement, écouter celui-ci tant le nombre d’âneries proférées y est sidérant. Certes, l’exposition, excellente, a quelques petits défauts, le principal étant sûrement d’avoir voulu présenter trop d’œuvres, certaines étant parfois dispensables (on pense aux deux pastels récemment acquis par le département des Arts Graphiques du Louvre dont celui-ci aurait réellement pu faire l’économie - voir la brève du 23/3/14). Mais après avoir écouté cette émission, on n’a plus qu’une envie : défendre bec et ongles cette rétrospective complète, bien présentée [1], qui rend hommage au grand talent de l’artiste et bénéficie d’un catalogue d’une érudition remarquable, en attendant la somme définitive que constituera le catalogue raisonné à venir de Joseph Baillio, l’un des deux commissaires de l’exposition.

Selon Jean-Max Colard, cette exposition est « politiquement irresponsable » ! Car Vigée Le Brun, le croirez-vous, a peint essentiellement des aristocrates, la famille royale et même Marie-Antoinette, à plusieurs reprises (ill. 1). Le critique d’art aurait donc « rêvé

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