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Deux œuvres rejoignent la Scottish National Gallery

18/11/21 -  Acquisitions - Édimbourg, Scottish National Gallery - La porte en bois est ouverte, comme si quelqu’un venait de sortir, en laissant sur le sol un chapelet et un livre, Bible ou bréviaire. Dans ce tableau des années 1830, William Dyce réussit très simplement à imprégner sa peinture de mystère et à créer une atmosphère dramatique (ill. 1). Il lui suffit de placer deux objets à un endroit incongru, de ménager des effets d’ombre et de lumière, et d’ouvrir la porte ; celle-ci penche par rapport au mur de pierre, entrainant un mouvement dans la composition. L’artiste aurait pu se contenter de décrire les vestiges de ce monument propice aux vues pittoresques ou romantiques, mais il va plus loin en suggérant une action.


1. William Dyce (1806 - 1864)
Chapelle de Rosslyn, bas-côté sud, vers 1830-1840
Huile sur panneau - 30 x 38 cm
Édimbourg, Scottish National Gallery
Photo : National Galleries of Scotland
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Construite au XVe siècle, non loin d’Édimbourg, la chapelle de Rosslyn appartenait à l’origine à un ensemble architectural plus vaste, la collégiale Saint-Mathieu. Elle attirait les visiteurs en ce début du XIXe siècle, nimbée de plusieurs légendes, notamment celle du pilier dit «de l’apprenti» qui se dresse à l’intérieur. On raconte que le maître maçon chargé de le réaliser se sentit incapable de le terminer, et partit pour Rome afin d’améliorer son savoir-faire. Or, son apprenti acheva son œuvre pendant son absence. Une fois rentré, le maître furieux le tua. La chapelle est également associée à la quête du Saint-Graal, aux Templiers et aux origines de la franc-maçonnerie écossaise. Elle attira les peintres bien sûr, l’Écossais David Roberts la peignit et la dessina à plusieurs reprises dans les années 1840 ; une aquarelle de 1842 se trouve aux National Galleries of Scotland. Avant lui, vers 1820, Turner déjà la représenta sur une aquarelle qui se trouve à Indianapolis. Le Français Daguerre est quant à lui…

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