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Delacroix (1798-1863)

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Paris, Musée du Louvre, du 29 mars au 23 juillet 2018.

Eugène Delacroix passa directement, sans réelle formation, à l’exécution de tableaux de grands formats géniaux exposés aux Salons. Puis il se mit à la lithographie. Et il ne réalisa que peu de grands décors. Voilà quelques informations qu’un visiteur peu au courant pourra déduire de la rétrospective organisée par le Musée du Louvre. C’est un peu ennuyeux, évidemment.


1. Eugène Delacroix (1798-1863)
Femme nue allongée de dos, vers 1824-1826
Huile sur toile - 32 x 48 cm
Collection particulière
Photo : Didier Rykner
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Certes, il ne faut pas bouder son plaisir. L’exposition est magnifique car le peintre est magnifique. On y verra de nombreux chefs-d’œuvre, beaucoup du Louvre et des musées français, certains de collections particulières et de musées internationaux et quelques-uns peu connus. Mais cette rétrospective est incomplète et son catalogue n’est en réalité qu’une biographie de l’artiste comme il en existe plein, qui n’apporte pas grand chose de nouveau à la connaissance de Delacroix.


2. Eugène Delacroix (1798-1863)
La Bataille de Nancy, 1828-1829
Huile sur toile - 47 x 68 cm
Copenhague, Ny Carlsberg Glyptotek
Photo : Didier Rykner
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On ne comprend pas pourquoi tant d’aspects essentiels de son œuvre sont passés sous silence. L’évocation de sa formation se réduit à rien, ou presque. Il aurait été logique d’évoquer l’atelier de Guérin autrement que par quelques carnets et croquis, même si un essai de Mehdi Korchane dans le catalogue permet de combler un peu cette lacune. Et de montrer, en évoquant dans l’exposition au moins Gros et Géricault, que Delacroix ne sort pas de rien. De même, on ne verra dans l’exposition pratiquement aucune copie d’après les maîtres, un exercice auquel le peintre se consacra pourtant largement et qui eut évidemment d’importantes conséquences sur sa peinture.


3. Eugène Delacroix (1798-1863)
Officier turc dans les montagnes, dit…

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