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De Vouet à Boucher. Au cœur de la collection Motais de Narbonne

Orléans, Musée des Beaux-Arts, du 15 septembre au 13 janvier 2018.
Toulouse, Fondation Bemberg, du 22 février au 2 juin 2019.

Déjà exposée au Louvre en 2010 (voir l’article), la collection Motais de Narbonne prend aujourd’hui ses quartiers d’hiver à Orléans avant d’être présentée à Toulouse. On pourrait se demander pourquoi refaire ce qui avait déjà été fait ; les bonnes raisons ne manquent pas ! D’abord, en huit ans l’ensemble s’est enrichi de pas moins de dix-huit tableaux dont un a été offert au Musée des Beaux-Arts de Rennes (voir la brève du 23/7/16). Ensuite parce que toutes les œuvres de la collection sont exposées - y compris celles données aux musées - quand le Louvre en avait laissé quelques-uns sur les murs des collectionneurs. Enfin parce que des œuvres d’autres musées et collections privées, en lien avec celles-ci (autres versions, pendants, esquisses et dessins préparatoires) viennent renforcer l’ensemble et le mettre en perspective. On trouvera même dans l’exposition des tableaux que les Motais de Narbonne n’ont pu réussir à acquérir malgré leurs désirs : deux œuvres du paysagiste du XVIIe siècle Henri Mauperché ont ainsi échappé à leur collection, l’une d’entre elle étant entrée au Musée des Beaux-Arts de Rennes (voir la brève du 7/5/18). Nul doute qu’une prochaine occasion leur permettra d’accueillir chez eux une peinture de cet artiste.


1. Ludovico Mazzanti (1686-1775)
Judith et Holopherne
Huile sur toile - 127 x 98 cm
Collection Motais de Narbonne
Photo : Musée du Louvre/P. Ballif
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Nous ne répéterons pas ici l’éloge des collectionneurs que nous avons déjà fait. On remarquera simplement que l’exposition de la totalité de leurs tableaux [1] permet de confirmer la justesse de leurs goûts (la plupart de ceux non retenus par le Louvre auraient tout aussi bien pu y être exposés). Il y a certes quelques œuvres moins fortes ou même d’attributions discutables et discutées, mais cela est inévitable et bien peu d’amateurs peuvent se targuer de ne jamais s’être trompés. On apprend de ses erreurs, et c’est encore plus vrai pour un…

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