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De Goya à Delacroix. Les relations artistiques de la famille Guillemardet

Autun, Musée Rolin, du 21 juin au 21 septembre 2014.

1. Francisco Goya (1746-1828)
Portrait de Ferdinand Guillemardet, 1799
Huile sur toile - 187 x 125 cm
Paris, Musée du Louvre
Photo : RMN-GP/S. Maréchalle
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À quoi tient, parfois, la postérité ? Car que serait Ferdinand Guillemardet s’il n’avait eut le flair ou l’intelligence de faire peindre son portrait par Goya (ill. 1) pendant son bref séjour comme ambassadeur à la cour de Madrid ? C’est, d’ailleurs, la présence de ce tableau au Louvre qui est le prétexte aujourd’hui d’une nouvelle collaboration entre ce musée et celui d’Autun, la deuxième d’un partenariat qui devrait porter sur cinq expositions au total.

Le sujet, cependant, était un peu court pour suffire à une exposition. Celle-ci s’intéresse donc à la fois à la carrière de Guillemardet, natif d’Autun et maire de la ville pendant une année, à ses relations (ténues, il faut le dire) avec Goya, mais aussi, à travers ses fils, Louis et surtout Félix qui furent des amis d’enfance de Delacroix (Ferdinand Guillemardet et Charles Delacroix, le père du peintre, étaient eux-mêmes des proches), à la jeunesse de Delacroix et à son intérêt pour le peintre espagnol.
Tout cela est parfois un peu brouillon ou hors sujet ; on ne comprend pas bien par exemple ce que viennent faire ici les rapports de Delacroix et de l’Angleterre, mais ce n’est pas très grave car cela nous vaut un excellent essai sur ce sujet de Dominique de Font-Réaulx et, plus largement, un bon catalogue à la fois historique et d’histoire de l’art, d’ailleurs plus utile pour les delacruciens que pour les amateurs de Goya.

2. Francisco Goya (1746-1828)
Le sommeil de la raison produit
des monstres
(Caprices n° 43)
Eau-forte et aquatinte
Lille, Palais des Beaux-Arts
(l’exemplaire exposé est
à Castres, Musée Goya)
Photo : RMN-GP/J. Quecq d’Henripret
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