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Courrier d’Olivier Poisson, en réaction à la brève du 8/10/05 à propos des architectes des monuments historiques

C’est avec stupéfaction que je lis dans la brève où vous rapportez les propos de Roland Recht à propos des architectes des Monuments historiques, la phrase suivante : « Il souligne notamment que, contrairement aux restaurateurs des musées, ils ne sont soumis à aucun contrôle et ne doivent s’entourer d’aucun avis avant de réaliser leurs travaux ». Une telle assertion est bien évidemment fausse, et en plus elle est ridicule. Les interventions de restauration conduites par le Service des MH sont, depuis très longtemps, soumises à une procédure qui impose de commencer par ce que l’on appelle une étude préalable; cette étude préalable, avant d’être approuvée - il s’en produit plusieurs centaines chaque année -, est examinée dans chaque région par un conservateur du patrimoine historien d’art (qu’on appelle le conservateur des Monuments historiques), qui rend un avis écrit; elle est de plus examinée par l’Inspection générale, systématiquement par l’inspecteur général architecte, et en tant que de besoin par l’inspecteur général historien d’art; dans un grand nombre de régions, la pratique se répand en outre de discuter ces études en « réunion d’approbation d’études », où la pluralité des avis et la collégialité sont plus grandes; dans bon nombre de régions, d’ailleurs, la fonction de Conservateur régional des MH (c’est-à-dire l’autorité habituelle qui approuve les études et projets par délégation du Préfet de région) est occupée par un conservateur du Patrimoine. J’ajoute que pour tous les projets de grande importance ou posant des problèmes de doctrine délicats, les études sont soumises à l’avis de la Commission nationale des Monuments historiques, où sont représentés des historiens d’art, avant que le ministre lui-même ne se prononce en dernier ressort. Il y a en outre, dans un certain nombre de cas, des comités scientifiques ad hoc réunis à l’initiative du Service pour suivre tel ou telle opération.
Vous imaginez bien que pour les projets de Versailles, ce n’est pas…

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