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Charles Carpeaux. L’Indochine révélée

Valenciennes, Musée des Beaux-Arts, du 12 octobre 2019 au 12 janvier 2020.

Difficile de se faire un nom quand on est le fils de Jean-Baptiste Carpeaux. Charles Carpeaux n’essaya pas de marcher sur les traces de son père, et mourut trop jeune pour se faire réellement une réputation. Mais grâce au Musée des Beaux-Arts de Valenciennes, qui présente une exposition très intéressante sur cette figure oubliée, sa personnalité attachante et la mission qu’il mena en Indochine pour l’École française d’Extrême-Orient sont heureusement remise en lumière. Charles Carpeaux fut en effet un des pionniers de la découverte d’Angkor, qu’il documenta grâce à sa connaissance de la technique du moulage qu’il avait pu apprendre très jeune dans l’atelier familial et à ses talents de photographe. Ses œuvres, estampages et photos, étant largement conservées au Musée Guimet, celui-ci s’est associé à Valenciennes pour réaliser cette exposition et son catalogue. Cela a d’ailleurs permis de mener un travail sur ces photographies que le musée n’avait pas encore réalisé.


1. Jean-Baptiste Carpeaux (1827-1875)
L’Amour blessé, 1873
Marbre - 80 x 57 x 31 cm
Valenciennes, Musée des Beaux-Arts
Photo : Didier Rykner
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2. Jean-Baptiste Carpeaux (1827-1875)
Portrait de fiançailles, 1869
Huile sur panneau - 30,7 x 23,1 cm
Collection particulière
Photo : Didier Rykner
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La vie de Charles Carpeaux fut courte - il mourut à 34 ans en Indochine, de la dysenterie, alors qu’il allait rentrer en France - et malheureuse en raison d’abord des dissensions fréquentes entre ses parents (notamment en raison de la jalousie maladive de Jean-Baptiste Carpeaux), puis de la perte de son père alors qu’il n’avait que cinq ans. Le début de l’exposition explore ces relations familiales, avec notamment la sculpture de L’Amour blessé (ill. 1) où Jean-Baptiste représente son fils Charles dans une œuvre pleine de tendresse, très inspirée du XVIIIe siècle, notamment des sculptures de Pigalle ou de Bouchardon. Mais…

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