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Catalogue des peintures du Musée du Château de Blois. XVIe-XVIIIe siècles

Auteurs : Hélène Lebedel, avec la collaboration de Paola Bassani Pacht, Karen Chastagnol, Chloé Dalesme, Jérôme Delaplanche, Vincent Delieuvin, Jacques Foucart, Pierre-Gilles Girault, Guillaume Kazerouni, David Mandrella, Pierre Rosenberg, Cécile Scaillérez, Mickael Szanto, Alexandra Zvereva.

Parallèlement à la parution de son catalogue des peintures des XVIe au XVIIIe siècles, le Musée de Blois organisait une exposition au long cours : commencée à la fin de 2008, celle-ci se poursuit encore jusqu’au 20 octobre de cette année.
C’est l’occasion de découvrir une collection finalement mal connue et sans doute sous-estimée. Le volume est divisé en deux parties. La première concerne les œuvres majeures, toutes étudiées de manière approfondie, avec l’appareil scientifique nécessaire (historique et bibliographie). La seconde, qui traite des tableaux considérés comme mineurs, n’en diffère que par la taille plus réduite des notices et des reproductions.

Essai
1. Lavinia Fontana (1552-1614)
Antonietta Gonzalez
Huile sur toile - 57 x 46 cm
Blois, Musée du Château
Photo : RMN
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Les tableaux les plus anciens étaient connus et récemment publiés, à l’exception d’une Vierge à l’enfant attribuée à Cornelis Van Clève (cat. 14), version qui semble de meilleure qualité qu’un panneau presque identique conservé à la Gemäldegalerie de Berlin. Pour le XVIe siècle, on retiendra notamment, outre le célèbre portrait d’Antonietta Gonzalez par Lavinia Fontana (ill. 1 ; cat. 11), le polyptique Crespi de Marco d’Oggiono (cat. 9).
Les principales nouveautés et découvertes concernent les XVIIe et XVIIIe siècles. Un petit tableau de Frère Luc, artiste au style très reconnaissable et dont les œuvres ne cessent de resurgir, représente Saint François d’Assise en prière (cat. 23) ; il est proche de celui de même sujet offert par Jean-Pierre Changeux au Musée Bossuet de Meaux. Une Allégorie d’un fleuve (ill. 2 ; cat. 25) a pu être attribuée au peintre montpelliérain François Caumette grâce à une autre version appartenant au Musée Atger. Il est curieux de constater que pour un artiste presque inconnu (seuls ces deux tableaux et une huile sur papier au Musée Fabre semblent repérés) la même composition ait été conservée deux fois. Cela laisse…

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