Subscriber content

Un portrait et un bronze de Sarah Bernhardt entrent au Petit Palais

2 2 comments

21/10/20 - Acquisitions - Paris, Petit Palais - Un grand pastel de Louise Abbéma représentant Sarah Bernhardt à table (ill. 1) passait en vente le 29 septembre dernier chez Ivoire Nantes - Couton Veyrac Jamault, où il a été adjugé 10 168 € (avec les frais) et acquis par le Petit Palais [1]. Le musée parisien possédait déjà l’une des plus saisissantes effigies de la Divine : le célèbre portrait peint en 1876 par son ami et amant Georges Clairin, qui fut l’un des préférés de l’actrice qui le conserva toute sa vie. A sa mort, en 1923, son fils Maurice Bernhardt en fit don au Petit Palais qui a donc récemment jeté son dévolu sur une image beaucoup plus intime mais également due à une proche de la diva : Louise Abbéma est surtout connue aujourd’hui pour la relation amoureuse puis amicale qu’elle entretint avec Sarah Bernhardt tout au long de sa vie.


1. Louise Abbéma (1858-1827)
Sarah Bernhardt à table, 1885 (?)
Pastel - 64 x 91 cm
Paris, Petit Palais, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
Photo : Ivoire Nantes
See the image in its page
2. Louise Abbéma (1858-1827)
Portrait de Sarah Bernhardt, 1921
Huile sur toile - 120 x 87 cm
Paris, Musée d’Orsay
Photo : RMN-GP/H. Lewandowski
See the image in its page

Née en 1853 à Étampes, Louise Abbéma connut le succès dès sa jeunesse et mena une brillante carrière, fréquentant le monde du spectacle et se spécialisant dans les portraits d’actrices. Après avoir étudié auprès de Henner, Chaplin et Carolus-Duran, elle rencontra Sarah Bernhardt et présenta un portrait peint de la grande tragédienne au Salon de 1876, prélude à une longue série de peintures, de dessins mais aussi de sculptures - le Musée d’Orsay conserve ainsi un médaillon mais aussi un buste - de portraits de celle qui fut la compagne de toute une vie. Leur liaison débuta certainement au milieu des années 1870 et se poursuivit jusqu’à la mort de l’actrice ; un autre portrait (ill. 2) où elle est également représentée à table forme presque un pendant avec celui que vient d’acquérir le Petit Palais. Entré au Musée d’Orsay en 2005 grâce à Josette Rispal, aux côtés de l’extraordinaire donation Antoine Rispal (voir la brève du 24/11/05) à laquelle l’institution avait consacré une exposition, il nous montre Sarah Bernhardt à la fin de sa vie. Louise Abbéma accompagnait Sarah Bernhardt - qui la surnommait «mon petit amiral japonais» - dans ses très nombreux déplacements, en France comme à l’étranger, et séjournait avec elle dans sa résidence d’été de Belle-Ile en mer.


3. Louise Abbéma (1858-1927)
Portrait de Sarah Bernhardt, avant 1884
Dessin - 13,1 x 10,3 cm
Paris, Musée Carnavalet
Photo : Paris Musées (domaine public)
See the image in its page
4. Louise Abbéma (1858-1927)
Portrait de Sarah Bernhardt en Maria de Neubourg, vers 1883
Huile sur bois - 28 x 23 cm
Paris, Musée Carnavalet
Photo : Wikimedia
See the image in its page

Rare image intime de la diva, ce pastel…

To access this content, you must subscribe to The Art Tribune. The advantages and conditions of this subscription, which will also allow you to support The Art Tribune, are described on the subscription page. If you would like to test the subscription, you can subscribe for one month (at €8) and if you don’t like it, you can send us an e-mail asking us to unsubscribe you (at least ten days before the next direct debit).

If you are already a subscriber, sign in using this form.

Your comments

In order to be able to discuss articles and read the contributions of other subscribers, you must subscribe to The Art Tribune. The advantages and conditions of this subscription, which will also allow you to support The Art Tribune, are described on the subscription page.

If you are already a subscriber, sign in.