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Un nouveau dessin de Louis Joseph Watteau pour Lille

25/11/21 - Acquisition - Lille, Palais des Beaux-Arts - Derrière un lourd rideau - magnifiquement rendu à la pierre noire et à la sanguine - que s’appliquent à relever deux nuées de putti, se dressent, à l’avant d’une foule de personnages prestement esquissée, les figures de Melpomène et Thalie campées sur un nuage, muses de la Tragédie et de la Comédie parées de leurs sceptre, poignard, couronne de laurier et masque grotesque. Passée en vente chez Ivoire Nantes - Couton, Veyrac, Jamault - le 1er juin dernier, cette étude très aboutie de Louis Joseph Watteau (ill. 1) a rejoint le Palais des Beaux-Arts de Lille, emportée pour 4 500 euros grâce au soutien de la Société des Amis des Musées de Lille. Elle dote le musée d’une cinquième feuille de la main de l’artiste dont peu de dessins sont aujourd’hui conservés.


1. Louis Joseph Watteau (1731-1798)
Allégorie du théâtre - Projet pour le décor du théâtre de Lille, 1787
Plume et encre noire, lavis brun et gris, pierre noire
et sanguine, rehauts d’aquarelle - 45 x 40 cm
Lille, Palais des Beaux-Arts
Photo : Palais des Beaux-Arts de Lille
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Petit maître de la peinture française de la seconde moitié du XVIIIe siècle, neveu de l’illustre Antoine Watteau, Louis Joseph Watteau, fut largement oublié jusqu’à ce que ne le réhabilite Gaëtane Maës qui lui consacra, ainsi qu’à son fils le peintre François Joseph Watteau - tous deux réunis sous le surnom de « Watteau de Lille » -, une thèse que publièrent les éditions Arthena en 1998 concomitamment à l’exposition monographique que leur dédiait le Palais des Beaux-Arts de Lille [1]. Originaire de Valenciennes, établi à Lille à partir de 1766 après un bref passage à l’Académie royale de Paris, Louis Joseph Watteau devint le peintre officiel de la ville, enseignant à l’École gratuite de dessin et initiant la création du musée des beaux-arts en 1803, deux postes embrassés par son fils à sa suite.


2. Louis Joseph Watteau…

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