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Pierre Prins, un pastelliste impressionniste

1. Pierre Prins (1838-1913)
Soleil couchant sur la Seine à Chatou, 1895
Pastel - 28 x 38 cm
France, collection particulière
Photo : S. Nagy
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Ami de Manet ; mari de Fanny Claus, que l’on voit aux côtés de Berthe Morisot dans Le Balcon... Pierre Prins est-il condamné à n’être que cela ? Il faut savoir gré au Musée de Fécamp de consacrer, dans le cadre du festival Normandie Impressionniste, une exposition et un catalogue à la redécouverte d’un véritable artiste tellement oublié que - fait presque unique à notre connaissance - il ne dispose même pas d’une fiche Wikipédia ! A l’heure où cette encyclopédie participative devient l’alpha et l’oméga de la connaissance [1], ce n’est vraiment pas de chance...

N’ayant hélas pas vu l’exposition, nous n’en parlerons qu’au travers de son catalogue. Celui-ci est lui même impressionniste, puisqu’en dehors des notices des œuvres, il est constitué de petits chapitres indépendants consacrés à divers aspects de la vie et de l’œuvre du peintre. Ceux-ci sont tous très intéressants mais il est dommage de ne pas avoir une étude plus structurée que l’artiste mériterait. Car les œuvres reproduites, essentiellement des pastels puisque c’est cet aspect de Prins qui est ici étudié, sont d’une qualité vraiment remarquable.
Prins ne participa pas à la première exposition Impressionniste. Absent de Paris, il aurait confié les œuvres devant y être montrées à un ami qui ne les transmit pas à Sisley comme il le lui avait demandé. Cette anecdote curieuse n’est pas confirmée par les archives, mais elle démontre au moins la proximité que le peintre avait avec ce mouvement. Incontestablement, certains pastels de Prins sont impressionnistes. En témoigne, par exemple, Soleil couchant sur la Seine à Chatou (ill. 1) très clairement inspiré par Impression soleil levant ou encore Les grandes eaux au Pont Royal, soir d’octobre (ill. 2). Ses sujets sont également ceux des impressionnistes - meules, vue de la…

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