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Peintres de la lumière. Sargent & Sorolla

Paris, Musée du Petit Palais - Musée des Beaux-Arts de la Ville de París. Du 15 février au 13 mai 2007.

1. John Singer Sargent (1856-1925)
Lord Arthur George Maule Ramsay, 1900
Huile sur toile - 146 x 99 cm
Collection du comte de Dalhousie
Photo : The Earl of Dalhousie, Angus
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Renouant avec les grandes rétrospectives des années 1980 qui ont fait connaître la peinture étrangère du XIXe siècle, le Petit Palais reprend une exposition montée par Tomàs Llorens au Musée Thyssen-Bornemisza et à la Fondation Caja de Madrid à l’automne dernier, confrontant le florentin d’origine américaine John Singer Sargent (1856-1925) au valencien Joaquín Sorolla (1863-1923). Ces deux artistes ont mené des carrières parallèles, obtenu tous deux des triomphes aux Salons et aux Expositions Universelles, à Paris comme aux Etats-Unis, et ont bénéficié alors d’achats de l’Etat français [1]. Ce qui permet de rappeler combien le public de la fin du XIXe avait accès à une création contemporaine cosmopolite, « mondialisée », alors qu’au même moment, Van Gogh, Cézanne et Gauguin travaillaient chacun solitairement, sans réellement exposer. Aujourd’hui très célèbres dans leurs pays respectifs, pour ne pas dire populaires (avec des cotes record sur le marché de l’art), la renommée de ces deux maîtres a pâli en France, après la Première Guerre mondiale.

2. Joaquín Sorolla (1863-1923)
Après le bain, 1909
Huile sur toile - 154,5 x 150 cm
Madrid, Musée Sorolla
Photo : Service de presse du Petit Palais
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Bien sûr, ceux qui ont visité le musée Sorolla de Madrid ou la National Gallery de Washington, savaient déjà qu’il s’agit de deux très grands peintres, mais on pouvait rester perplexe sur ce qu’allait donner la confrontation entre le portraitiste de la haute société anglo-saxonne (ill. 1) et l’andalou, célèbre pour ses bords de mer ensoleillés (ill. 2). S’ils se sont rencontrés à quelques reprises, il n’y a jamais eu entre eux de volonté de constituer un mouvement artistique ni de complicité ou de rivalité,…

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