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Léon Frédéric. Un autre réalisme

Ornans, Musée Gustave Courbet, du 6 juillet au 15 octobre 2018.

Un artiste réaliste, qui peint des triptyques. Dit comme cela, la définition peut paraître étrange tant les deux notions peuvent sembler antinomiques. Mais Léon Frédéric est un peintre étrange comme le montre l’exposition du Musée Courbet à Ornans, qu’il serait dommage de manquer alors qu’il reste seulement un peu plus de quinze jours pour la découvrir. Fort heureusement, elle dispose d’un bon catalogue d’exposition qui restera (au prix imbattable de 18 €) ; il étudie toutes les œuvres exposées ainsi que les différents aspect de la carrière de l’artiste.


1. Léon Frédéric (1856-1940)
Les Âges du paysan : Les Garçons, 1885-1887
Huile sur toile - 115 x 201 cm
Bruxelles, Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique
Photo : Didier Rykner
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Apportons néanmoins un bémol à ces louanges. La rétrospective en effet n’est pas complète, les débuts de Frédéric, nourri par la peinture d’histoire flamande et italienne, étant absents de l’exposition et seulement évoqués par le catalogue [1]. Ayant raté le prix de Rome (un concours qui existait aussi en Belgique, inspiré de ce qui se faisait à Paris), il put néanmoins séjourner pendant un an en Italie grâce à son père, joailler aisé de Bruxelles. Ses premières œuvres sont des tableaux d’église comme une Agonie de saint François d’Assise. Sa formation, dans l’atelier du peintre d’histoire Jean-François Portaels, explique ces débuts dans la peinture d’histoire que certains qualifieraient d’académique.


2. Léon Frédéric (1856-1940)
La Cuisine de petite ville, 1900
Huile sur toile - 115 x 201 cm
Bruxelles, Belfius Art Collection
Photo : Didier Rykner
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La suite de sa carrière fut néanmoins assez différente comme le montre l’exposition. Il subit ensuite l’influence forte, comme beaucoup d’artistes de cette époque, en France mais également à l’étranger, de Bastien-Lepage. En témoigne Le Repos du Laboureur (Saint-Josse-ten-Noode, Musée Charlier). Mais…

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