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Le Met expose ses dessins anglais

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31/1/24 - Acquisitions et exposition - New York, The Metropolitan Museum of Art - Le Metropolitan Museum, à gauche en haut de son escalier principal, dispose d’un large espace, qui conduit notamment vers la peinture française du XIXe siècle, où il expose des œuvres d’art graphiques, estampes ou dessins, dans des accrochages tournants, sans catalogue. Il y accueille jusqu’au 5 mars 2024, sous le titre « British Vision, 1700–1900 », une sélection de dessins anglais qui permet de constater à quel point cet ensemble s’est grandement enrichi ces trente dernières années, d’abord sous l’impulsion de George Goldner, le directeur du département, puis de son successeur Nadine Orenstein.

Si le musée conservait déjà des feuilles britanniques, celles-ci n’étaient pas très nombreuses et concernaient presque uniquement les grands noms, les plus connus tels Joseph Mallord William Turner. Il est amusant d’ailleurs de constater que parmi les œuvres présentées, cet artiste est absent ! Car l’objectif, à l’exception de quelques dessins acquis dès les années 1930, est de montrer justement les principales acquisitions faites depuis le début des années 1990.
Cela permet de découvrir des œuvres de très grande qualité, souvent par des artistes moins connus. La collection s’est ainsi diversifiée de manière à montrer toute la richesse du dessin britannique, notamment au XIXe siècle, avec de très nombreuses aquarelles.

Beaucoup de ces feuilles seront incluses à terme dans notre base de données des acquisitions des musées depuis 2001 (dont la mise en œuvre, annoncée depuis longtemps, est proche), mais nous profiterons de cette occasion pour reproduire ici quelques-unes d’entre elles, entrées au musée depuis 2019, et dont nous n’avions pas encore parlé. Seule exception, celle de John Frederick Lewis avait été publiée ici avec le legs Wrightsman ; la voir en vraie nous a permis de constater à quel point l’artiste semblait proche de l’art de Delacroix.
Si cet accrochage ne bénéficie pas d’un catalogue, rappelons toutefois que le site du Metropolitan propose une base de données de ses œuvres remarquablement bien faite, qui donne des informations détaillées sur chacune d’entre elles (et dont nous tirons la plupart des informations que nous donnons ci-dessous).


1. David Cox (1783-1859)
Saint-Eustache, Paris
Aquarelle et graphite - 33,7 × 25,8 cm
New York, The Metropolitan Museum of Art
Photo : Didier Rykner
Voir l´image dans sa page

C’est chez le marchand londonien de dessins et aquarelles britanniques Guy Peppiatt Fine Art Ltd que le musée a acheté en 2019 une aquarelle de David Cox (ill. 1), datée de 1826, particulièrement intéressante pour l’histoire de Paris puisqu’on y voit l’église Saint-Eustache, à gauche, avant les démolitions provoquées par la construction des Halles de Victor Baltard, dans ce qui est aujourd’hui la rue Rambuteau.
Peintre originaire de Birmingham, David Cox est l’un des artistes les plus prolifiques dans le domaine de l’aquarelle,…

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