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La troisième édition de Paris Print Fair

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Vingt exposants internationaux réunis dans le cadre intime du réfectoire du couvent des Cordeliers à l’heure du Salon du dessin, estampes anciennes, modernes et contemporaines représentées à parts égales, la Paris Print Fair - jusqu’au dimanche 24 mars - perpétue pour sa troisième édition la formule qui fit le succès des deux précédentes (voir les articles). Un succès loin de se tarir, au regard de la foule d’amateurs, de collectionneurs et de conservateurs pressée dès l’inauguration qui vit nombre des feuilles exposées prestement marquées de points rouges. À noter, propre à cette édition 2024, la venue de deux nouveaux exposants, le londonien Agnews et le milanais Il Bulino Antiche Stampe, ainsi que la création du prix Henri Béraldi - du nom de l’éminent collectionneur d’estampes et historien de la gravure récemment mis à l’honneur au Petit palais à l’occasion de l’exposition Trésors en noir et blanc (voir l’article) - qui couronnera chaque année un ouvrage inédit sur l’estampe. Premier lauréat, Yvon Le Bras fut récompensé début mars pour sa thèse La Gravure visionnaire, autour de Michel Random et la galerie Michèle Broutta, des années 1970 aux années 2010, soutenue en 2023 à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne sous la direction d’Emmanuel Pernoud.


1. Rembrandt (1606-1669)
Portrait d’un jeune garçon, vers 1641
Eau-forte - 9,3 x 6,7 cm
Galerie Jurjens Fine Art
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2. Albrech Dürer (1471-1528)
Le Chevalier, La Mort et le Diable, 1513
Burin - 24,4 x 18,8 cm
Galerie C.G. Boerner
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Alors que de plus en plus de musées français, à l’image du Petit Palais (voir les articles), et étrangers tendent à remettre à l’honneur l’art de la gravure encore largement méconnu, le salon de l’estampe offre une occasion supplémentaire de faire reconnaître ce medium comme œuvre d’art à part entière. La pléthore des feuilles proposées, sur les cimaises des stands successifs mais aussi dans leurs très nombreux cartons, estampes originales comme d’interprétation de toutes techniques et de tous prix, interdit toute recension exhaustive. Mentionnons d’abord les œuvres d’artistes renommés, grands maîtres de la gravure, dont les noms se répètent à longueur d’allées, galeries après galeries. En tête se place l’indispensable Rembrandt (ill. 1) abondamment représenté depuis le stand inaugural de la Galerie Xavier Seydoux jusqu’à la Galerie Martinez D. concluant le parcours par la présentation de quatre-vingt dix de ses eaux-fortes répertoriée dans un catalogue publié pour l’occasion et consultable en ligne.


3. Claude Gellée, dit
Le Lorrain (vers 1600-1682)
Le Bouvier, 1636
Eau-forte et pointe sèche - 13 x 20 cm
Galerie Sarah Sauvin
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4. Jacques-Louis David (1748-1825)
Étude pour la figure de Mirabeau nu debout, bras levé
Lithographie - 25,2 x 17,1 cm
Galerie Sarah Sauvin
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Autres figures…

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