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François Du Quesnoy (1597-1643)

Auteur : Marion Boudon-Machuel

Ce livre publié par Arthéna sur l’un des plus grands sculpteurs du XVIIe siècle romain, est proche de la perfection, tant sur le plan purement scientifique que par la qualité de l’écriture et l’admirable travail éditorial auquel il a donné lieu.

Comme l’explique Jennifer Montagu dans sa préface, écrire une monographie de François Duquesnoy est chose complexe. Sa production est parasitée par d’innombrables répliques, copies, à la manière de, concernant principalement des représentations de putti joufflus qui devinrent la marque de fabrique de l’artiste (on parle même d’« enfants François »). La réussite de Marion Boudon-Machuel est à la hauteur des difficultés de l’entreprise. Le livre publié par Arthéna est proche de la perfection, tant sur le plan purement scientifique que par la qualité de l’écriture et l’admirable travail éditorial auquel il a donné lieu.
Né à Bruxelles d’un père sculpteur [1], il arriva à Rome en 1618 pour ne plus en repartir. Sa renommée, qui ne connut quasiment pas d’éclipse, est due, outre à ses angelots, à deux sculptures de grande taille, les seules de ce genre qu’il exécuta : la Sainte Suzanne (ill. 1) de l’église Santa Maria di Loreto et le monumental Saint André de la croisée du transept de Saint-Pierre de Rome où il se confronta à Bernin, Francesco Mochi et Andrea Bolgi. Si l’on y ajoute quelques portraits [2], deux très beaux mausolées dans l’église de Santa Maria dell’Animà à Rome et quelques statuettes religieuses, on obtient tout l’œuvre conservé de l’artiste, ce qui est peu. Celui-ci n’eut pas, comme Bernin, d’atelier au sens strict du terme, qui lui aurait permis de mener à bien de nombreux chantiers. Il mourut jeune, et son tempérament inquiet et mélancolique fut un frein à sa production. Cette carrière, les influences qu’il subit, sa place dans le contexte romain de l’époque, l’importance de sa fortune posthume, tant auprès des théoriciens que des artistes eux-même, sont ici remarquablement analysés.

1.…

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