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Une tapisserie du XVIe siècle pour Écouen

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31/10/21 - Acquisition - Écouen, Musée national de la Renaissance - Le Musée national de la Renaissance s’est enrichi d’une pièce exceptionnelle, rare vestige de la production lissière parisienne du milieu du XVIe siècle. Acquise auprès de la galerie Deroyan à Paris, la tapisserie met en scène un assaut chevaleresque que décrit un texte en français déployé dans les deux cartouches de la bordure supérieure : le preux chevalier Amadis délivre le roi de (grande) Bretagne Lisvart et sa fille Oriane du château enchanté où les maintenait prisonniers le sorcier Arcalaus.


Atelier parisien, vers 1555-1559
Tapisserie illustrant un épisode de l’Amadis de Gaule
Laine et soie - 260 x 280 cm
Ecouen, Musée national de la Renaissance
Photo : Musée national de la Renaissance
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L’épisode est connu, extrait de l’Amadis de Gaule, un roman de chevalerie en quatre livres extrêmement populaire dans l’Europe du XVIe siècle. La version espagnole originale, Amadís de Gaula, - basée sur des sources antérieures discutées - fut publiée par Garci Rodríguez de Montalvo à Saragosse en 1508 avant de connaître de nombreuses traductions et suites. En France, sa première traduction par Nicolas Herberay des Essarts fut publiée à Paris en 1540 par Denis Janot, Vincent Sertenas et Jehan Longis. Cette adaptation très libre conte l’histoire du valeureux Amadis - tour à tour désigné des épithètes « Damoiseau de la Mer», « Beau ténébreux » et « Chevalier de la Verte Épée » - qui, abandonné à la naissance par ses parents Périon et Elisène de Bretagne, se met en quête de ses origines. À l’issue de moult intrigues et prouesses, il épousera la princesse Oriane dont il aura un fils, Esplandian, auquel un cinquième livre publié à titre posthume par Garci Rodríguez de Montalvo en 1510, et traduit en français en 1544, toujours par Nicolas Herberay des Essarts, est dédié.

Comme le précise la notice du musée rédigée par Matteo Gianeselli [1] - conservateur en charge…

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