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Après les nouvelles révélations du Canard, le point sur l’affaire Nyssen

1. Façade sur cour de l’hôtel d’Aguesseau
Photo : Didier Rykner
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Le Canard Enchaîné, sous la plume d’Hervé Liffran et Christophe Nobili, démonte aujourd’hui point par point et de manière implacable la défense de la ministre de la Culture Françoise Nyssen sur les travaux d’Actes Sud au 18 rue Séguier, dans l’hôtel d’Aguesseau dont les façades sont inscrites monument historique (ill. 1).

Les arguments de l’ancienne présidente d’Actes Sud sont connus, et ils ont été largement repris par l’avocat de la société et par Benjamin Griveaux, le porte-parole du gouvernement, dans toute la presse.
Son avocat explique en effet sur BFM TV qu’il s’agissait d’installations préexistantes, sans craindre de se contredire dans le même interview puisqu’il expliquait juste avant que si des « structures en bois réversibles existaient déjà au moment où Actes Sud s’est installé dans les lieux, celles-ci ont, par la suite été agrandies en fonction des besoins d’Actes Sud, de la même manière qu’un agrandissement d’une importance moindre sera réalisé en 2012 ».
Benjamin Griveaux affirme, pour sa part - et le Canard explique qu’il reprend là les éléments de réponse qui lui ont été fournis par Françoise Nyssen - qu’ « Actes Sud s’est installé à la fin des années 90 dans des locaux qui comportaient déjà des mezzanines. Quand on est locataire et qu’on s’installe quelque part, c’est vrai qu’on demande rarement s’il y a eu toutes les autorisations. »

Ces structures étaient-elles ou non « préexistantes » ? L’article du Canard prouve que non : « L’acte de vente détaille, pièce par pièce, les biens cédés dans l’ancien hôtel d’Aguesseau […] sans jamais faire mention de la moindre mezzanine ». Il ajoute que non seulement Actes Sud n’est alors pas locataire comme l’affirme Benjamin Griveaux, mais bien propriétaire (il s’agit d’un contrat de vente en leasing sur quinze ans) et que les premières mezzanines sont construites en 1997, sous la seule…

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