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Actes du colloque Rome-Paris 1640. Transferts culturels et renaissance d’un centre artistique

Auteur : Collectif, sous la direction de Marc Bayard

Au cours du XVIIe siècle, l’un des principaux desseins des ministres successifs, l’art et la politique étant étroitement liés, fut d’amener Paris à devenir la Nouvelle Rome capitale des Arts, métamorphose accomplie au XVIIIe siècle. Au gré des circonstances, cela s’est fait de façon plus ou moins ambitieuse (la mort de Richelieu et la disgrâce de Sublet des Noyers mettant fin aux premières tentatives) ou affirmée (l’élaboration d’un corpus théorique et la création de l’Académie de France à Rome par Colbert, dans le prolongement des projets antérieurs). Mais, à chaque époque, les références à l’Antiquité et aux modèles italiens des périodes ou des siècles précédents n’ont cessé d’osciller entre admiration et influence, rejet et volonté d’autonomie. Comme l’indique son intitulé, c’est la première étape, celle des années 1640, que ce colloque, organisé à Rome en avril 2008, à choisi d’éclairer en s’attachant au domaine des arts visuels. En effet, cette période se prête particulièrement bien à l’étude et à l’illustration de ces transferts culturels qui ont, de tout temps, nourri l’inspiration des artistes et alors contribué à la renaissance de Paris comme centre de création. Dans la seconde phase, celle des années 1660-1670, la définition d’un art national et la suprématie progressive du modèle français sur Rome sont déjà bien engagées, notamment à Versailles.

Après une introduction de Marc Bayard, où celui-ci s’interroge sur la notion de translation en histoire de l’art, notion complexe mais qui est peut-être plus évidente qu’il ne la présente ; les actes de ce colloque s’organisent selon cinq grandes parties. Ouverte par une contribution de Jean-Francois Chauvard, qui plante en quelque sorte le décor, la première s’attache aux rapports ambivalents entre Paris et Rome, qui sert, effectivement, selon les périodes, de modèle (Jean-Claude Boyer avec les illustrations du Tasse et de l’Arioste, Paulette Choné, avec l’exemple de Georges de Scudéry) ou…

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