Acquisitions récentes du monastère royal de Brou (3) : peintures et dessins des XIXe et XXe siècles

13/9/22 - Acquisitions - Bourg-en-Bresse, Musée du monastère royal de Brou - Après l’horloge brugienne du XVIIIe siècle (voir la brève du 25/8/22) et le portrait par Ferdinand Elle (voir la brève du 7/9/22), c’est avec le petit ensemble de peintures et de dessins venus rejoindre les collections XIXe et XXe du Musée du monastère royal de Brou que nous concluons notre recension de ses récentes acquisitions.

: 1. Romulus Antoine Hennon-Dubois (1799-1849)
Le Siège de Paris par les Normands en 885, 1840
Huile sur toile - 88 x 118 cm
Bourg-en-Bresse, Musée du monastère royal de Brou
Photo : Ville de Bourg-en-Bresse - Musée du monastère royal de Brou; Voir l´image dans sa page

Inédit depuis son exposition au Salon de 1841, le nouveau tableau (ill. 1) venu étoffer le remarquable fonds troubadour du musée dont nous rappelions l’importance à l’occasion de la dernière exposition qui y fut coorganisée avec le Museum Hof van Busleyden de Malines (voir l’article), lui a été offert par la Galerie La Nouvelle Athènes. Médaillé au Salon de 1838 pour une toile figurant la Mort de Jacques d’Armagnac, duc de Nemours (1477), son auteur, Romulus Antoine Hennon-Dubois, ne passa pas à la postérité et demeure aujourd’hui largement méconnu. Comme le précise la notice du musée de Bourg-en-Bresse, de cet ancien élève de Jean-Pierre Granger à l’École des Beaux-Arts de Paris intégrée en 1823, n’était jusqu’alors conservée dans les collections publiques nationales qu’une seule œuvre, une copie d’après Andrea Solario au château de Versailles. Décrite dans le livret du Salon de 1841, la toile illustre, dans le goût de la peinture historique patriotique alors très en vogue, un épisode miraculeux du Siège de Paris par les Scandinaves en 885 : « Les Normands, furieux d’une résistance qu’ils n’avaient point trouvée ailleurs, poursuivent leurs destructions jusqu’aux murs du célèbre monastère de Saint-Germain. Prêts à franchir le seuil de l’église, ils s’arrêtent tout-à-coup ;…

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