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Une rare écuelle XVIIIe acquise par le musée Dobrée

20/7/21 - Acquisition - Nantes, musée Dobrée - Alors que semble enfin se profiler sa réouverture, le musée Dobrée poursuit une dynamique politique d’acquisition dont nous rendons compte régulièrement (voir les brèves). À l’exception des œuvres d’art graphique soumises à des règles spécifiques de conservation préventive, l’ensemble de ces nouvelles acquisitions est destiné à être présenté dans le futur parcours permanent. La rare écuelle couverte nantaise (ill. 1 à 3), que le musée a emportée pour 10 240 euros (frais inclus) lors de la dispersion de la très belle collection d’orfèvrerie du XVIe au XVIIIe siècle de Marcel Sztejnberg orchestrée par la maison Ader le 4 février dernier à l’hôtel Drouot, devrait ainsi prendre place dans l’une des deux salles XVIIIe de la section qui sera consacrée à l’art de vivre du XVIe siècle à 1896, parmi un panel d’objets d’art. Elle y illustrera le talent de René Bridon, dernier représentant d’une importante dynastie d’orfèvres nantais dont l’atelier domina - à la suite de son père Pierre III Bridon (dont le musée conserve une chocolatière de 1756) puis de sa mère la veuve Pierre III Bridon (née Marie-Magdeleine Bory) - la production locale d’orfèvrerie civile durant les trente dernières années de l’Ancien Régime. Elle dote le musée d’une seconde œuvre du maître orfèvre - une cuillère saupoudreuse y est déjà conservée - et offre aux collections publiques nationales riches de plusieurs de ses pièces d’orfèvrerie religieuse un intéressant contrepoint domestique.


1. René Bridon (1745-après 1792)
Écuelle couverte, 1778
Argent : 16,8 cm x 29,3 cm
Nantes, Musée Dobrée
Photo : Musée Dobrée
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L’écuelle couverte en argent est marquée de trois poinçons, ceux de René Bridon (maître orfèvre reçu en 1768), de la jurande de Nantes pour 1778 et de charge pour la généralité de Rennes-Nantes entre 1775 et 1781 (ill. 3). Elle présente un corps uni gravé du chiffre RF d’un commanditaire qui n’a pas été…

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