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Un dessin de Richard Cosway pour la collection royale britannique

1. Richard Cosway (1742-1821)
Portrait de Maria Fitzherbert, vers 1789
Crayon graphite et rehauts de lavis rose et ocre - 30,1 x 22 cm
Londres, collections royales
Photo : Christie’s
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6/11/20 - Acquisition - Londres, Collections royales - Deux mois plus tôt que le portrait de Honthorst (voir la brève du 3/11/20), c’est toujours chez Christie’s, décidément bon pourvoyeur des collections royales, qu’avait été acquis un précieux dessin (ill. 1) de Richard Cosway, commandé par le roi George IV (1763-1830) alors qu’il était encore Prince de Galles. Le plus fastueux de tous les monarques britanniques, qui, à l’instar de Sophie de Hanovre, parlait couramment plusieurs langues, tomba amoureux très jeune d’une roturière catholique de six ans plus âgée que lui : Maria Fitzherbert, née Smythe (1756-1837). Bien que deux fois veuve à l’âge de vingt-cinq ans, celle-ci accepta le mariage - morganatique - que lui proposa le prince à la fin de l’année 1785. Cette union, à la fois scandaleuse et secrète, ne pouvait être approuvée par le roi George III (1760-1820) : l’Acte d’établissement de 1701 interdisait le trône aux catholiques - c’est d’ailleurs ainsi que la couronne échut à la maison de Hanovre - et l’Acte des Mariages Royaux de 1772 empêchait tout mariage non approuvé par le souverain. Couvert de dettes, le Prince de Galles à qui son père avait coupé les vivres fut contraint d’épouser sa cousine la princesse Caroline de Brunswick (1768-1821) en 1795 : le mariage fut une catastrophe, les époux se séparant juste après la naissance de leur fille Caroline de Galles en 1796, et lorsqu’il devint finalement roi en 1820, George IV interdit à son épouse de porter le titre de reine et d’assister à son couronnement. Malgré ses nombreuses maîtresses, souvent des actrices comme la célèbre Mary Robinson (voir la brève du 2/11/20), le prince devenu régent du royaume quand la maladie de George III l’éloigna du trône poursuivit sa relation avec…

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