Subscriber content

Todeschini (1664-1736) et les peintres de la réalité en Italie au XVIIIe siècle

Musée André Malraux du Havre. Exposition terminée le 18 septembre, puis au _ Musée des Beaux-Arts de Reims du 5 octobre au 8 janvier 2006.
Elle a été présentée auparavant au Musée des Beaux-Arts de Chambéry.
En revanche, l’exposition ne connaîtra pas d’étape italienne.

Véritable bijou, le musée André Malraux constitue un des attraits majeurs du Havre. Ancré à la pointe du port, à tribord de la capitainerie, ce bâtiment, œuvre des architectes havrais Audigier et Lagneau fut le premier musée reconstruit après la seconde guerre mondiale. Le parti des concepteurs fut d’orienter l’édifice vers la mer, visible de quasiment tous les points du musée. La nouvelle muséographie mise en place par l’architecte Baudoin renforce encore cette sensation, et à tout moment l’œil passe d’un Renoir à un Bonnard, d’un Vouet à un Ribera en faisant une halte sur la grande bleue et son spectacle toujours fascinant. La collection permanente du musée, récemment enrichie des œuvres du XIXe siècle et du début du XIXe siècle de la donation Senn-Foulds, vaut déjà largement le déplacement. Mentionnons également le célèbre mur de vaches d’Eugène Boudin, composé de 200 petits panneaux représentant le célèbre ruminant normand. Profitez en, car dans les mois à venir le musée fermera pour travaux, afin d’intégrer définitivement les œuvres de la donation Senn-Foulds, et plus de la moitié des bovidés devraient partir en réserve. Le mur sera entièrement réaccroché pour présenter des aspects plus variés de l’œuvre de ce peintre.
Enfin, une fois sur place, il convient de faire un tour en ville pour découvrir le centre reconstruit après-guerre par Auguste Perret. Récemment classé au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco, cet étonnant ensemble architectural, tant décrié il y a encore dix ans, est désormais devenu furieusement tendance. A vous de vous faire votre idée, mais que vous aimiez ou non, vous ne pourrez qu’être époustouflé par l’église Saint-Joseph et son clocher évidé en béton qui culmine à 100 mètres de haut. Tout le bâtiment, nef en croix grecque et clocher, est agrémenté de carreaux de verres de couleurs différentes, et la sensation qu’on éprouve à l’intérieur est tout simplement magique.


1. Giovanni Francesco Cipper, dit Todeschini…

To access this content, you must subscribe to The Art Tribune. The advantages and conditions of this subscription, which will also allow you to support The Art Tribune, are described on the subscription page. If you would like to test the subscription, you can subscribe for one month (at €8) and if you don’t like it, you can send us an e-mail asking us to unsubscribe you (at least ten days before the next direct debit).

If you are already a subscriber, sign in using this form.

Your comments

In order to be able to discuss articles and read the contributions of other subscribers, you must subscribe to The Art Tribune. The advantages and conditions of this subscription, which will also allow you to support The Art Tribune, are described on the subscription page.

If you are already a subscriber, sign in.