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Itinéraires texans (1) : le Dallas Museum of Art

1. Le Dallas Museum of Art vu
de North Hartwood Street
Photo : Didier Rykner
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Cette nouvelle rubrique, Itinéraires, qui sera réservée exclusivement aux abonnés de La Tribune de l’Art, a pour ambition, au delà de l’actualité, de s’intéresser à des lieux, des musées, des monuments ou des œuvres peu ou mal connus parfois même des historiens de l’art eux-mêmes.
Nous commencerons par une série consacrée au Texas. Si les Côtes Ouest et Est des États-Unis, ou encore les villes du nord près des grands lacs autour de Chicago font en général partie des lieux communément visités par les Européens, il n’en va pas de même pour les autres régions. Le Texas, par exemple, souffre d’une assez mauvaise réputation. On le voit comme un État très conservateur, le pays des cow-boys ou de la série Dallas, des armes à feu ou du pétrole, pas comme une région culturellement attractive.
On ne saurait davantage se tromper. Nous avons visité plusieurs grandes villes (toutes démocrates) et leurs musées. Chacune est intéressante, à divers titres. De plus, le Texas ne connaît pas la crise : le taux de chômage aujourd’hui est d’environ 6%, ce qui correspond quasiment au plein emploi. Cette richesse, combinée à la générosité habituelle des grandes fortunes américaines pour leur communauté, permet aux musées de bénéficier d’une véritable opulence. Il n’est pas inutile à ce sujet de signaler que contrairement à ce que l’on pense - les préjugés, manifestement, ont la vie dure - le mécénat est beaucoup moins encouragé fiscalement aux États-Unis qu’il ne l’est en France. Alors que dans notre pays 60% (90% pour les trésors nationaux) des dons peuvent être déduits directement des impôts, là bas seulement 30% sont déductibles des revenus imposables. Les mécènes sont de vrais mécènes, dont l’objectif premier n’est pas de bénéficier de réductions fiscales.

Nous commencerons notre parcours [1] avec le Dallas Museum of Art (ill. 1), une institution également fort méconnue. De tous les musées que nous avons pu visiter, il est pourtant l’un de ceux dont les collections sont les plus variées et les plus riches, et l’un des plus anciens puisqu’il fut créé en 1903 par 50 citoyens de la ville réunis au sein de la Dallas Art Association. La première mission du musée était de « créer l’amour et la connaissance de l’art ». En 1933, il prit le nom de Dallas Museum of Fine Art avant de s’installer en 1936 dans l’un des bâtiments Art Déco de Fair Park [2]. En 1963, le musée fusionna avec le Dallas Museum of Contemporary Art.
Les collections se développant de manière très importante, il fallut trouver un lieu plus grand pour les exposer. En janvier 1984 fut ainsi inauguré le nouveau bâtiment où le musée (alors rebaptisé de son nom actuel) se trouve aujourd’hui, agrandi dès l’année suivante d’une autre aile, puis encore une fois en 1993.


2. Salle des antiquités grecques et romaines
Photo : Didier Rykner
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