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Une souscription pour le futur Musée Sérusier

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17/3/25 - Châteauneuf-du-Faou - Musée Sérusier - Un nouveau musée ouvrira ses portes le 21 juin prochain , au cœur du Finistère, dans la petite ville de Châteauneuf-du-Faou. Il mettra en valeur le nabi « à la barbe rutilante », Paul Sérusier, ainsi que sa femme, Marguerite Sérusier, née Gabriel-Claude.
Le peintre séjourna d’abord à Pont-Aven en 1888, où la rencontre de Paul Gauguin et d’Émile Bernard fut déterminante. À partir de 1891, il parcourut les terres de Bretagne, s’arrêtant d’abord à Huelgoat, puis à Châteauneuf-du-Faou en 1893. Séduit par l’endroit, Sérusier y revint régulièrement et finit par s’y faire construire une maison en 1906. Après leur mariage en 1912, Marguerite le rejoignit à Châteauneuf-du-Faou. Tous deux traduisirent alors les paysages vallonnés et boisés de la région, mais aussi le quotidien des paysans bretons, moissons et fête du pardon ; tous deux créèrent également des décorations éphémères pour les rues de la villes ou le théâtre du patronage. Toujours visibles aujourd’hui, on peut en outre admirer les peintures murales - L’Annonciation, La Crucifixion, La Résurrection - que Paul réalisa pour le baptistère de l’église Saint-Julien entre 1914 et 1918, et qui ont fait l’objet d’une restauration en 2020. Marguerite, qui reçut quant à elle la commande d’un décor pour le buffet de la gare de la ville de Carhaix en 1933, représenta Le Pardon de Notre-Dame-des Portes à Châteauneuf-du-Faou sur une grande toile divisée en trois parties, conservée dans les collections du futur musée. Artiste méconnue, elle se forma à l’École des Beaux-arts de Paris ainsi qu’à l’Académie Ranson ; c’est là qu’elle rencontra Paul Sérusier, il était son professeur. À son tour elle enseigna, notamment dans les ateliers Martine de Paul Poiret qui incluaient une école d’arts décoratifs. La ville de Châteauneuf-du-Faou avait exposé une trentaine de ses œuvres en 2016, tandis que Pont-Aven l’a récemment mise à l’honneur dans l’exposition sur les…

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