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Une rare toile de Gaudier-Brzeska pour Orléans
9/3/25 - Acquisition - Orléans, Musée des Beaux-Arts - L’une des très rares toiles connues du sculpteur Henri Gaudier-Brezska, La Madone (ill. 1 et 2), rejoint le fonds de référence de l’artiste conservé par le Musée des Beaux-Arts d’Orléans. Elle a été acquise auprès de la galerie Philip Mould un peu plus d’un an après son passage en vente publique à Londres, en juin 2023, où son prix d’adjudication avait eu raison de la première tentative du musée. Elle a pris place dans le parcours permanent fin février, dans le cabinet spécialement consacré à l’artiste aux origines locales, né à Saint-Jean-de-Braye, un village de la périphérie d’Orléans. Un espace amené à être prochainement déplacé dans les nouvelles salles de la première moitié du XXe siècle en cours d’aménagement, nouvelle étape de la grande métamorphose entreprise il y a près d’une décennie par sa directrice Olivia Voisin alors fraîchement nommée.
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- 1. Henri Gaudier-Brzeska (1891-1915)
La Madone (recto), vers 1912
Huile sur toile - 55 x 43 cm
Orléans, musée des Beaux-Arts
Photo : Orléans, musée des Beaux-Arts - Voir l´image dans sa page
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- 2. Henri Gaudier-Brzeska (1891-1915)
La Madone (verso : décor supposé de The Miracle), vers 1912
Huile sur toile - 55 x 43 cm
Orléans, musée des Beaux-Arts
Photo : Orléans, musée des Beaux-Arts - Voir l´image dans sa page
Comme le précise la notice du musée [1], Henri Gaudier-Brezska constitue l’artiste le plus emblématique de ses collections du XXe siècle depuis qu’il y fit son entrée en 1956 à la faveur du généreux don de 810 de ses dessins par Jim Ede. Conservateur à la Tate Gallery de Londres, ce dernier avait acheté dans les années 1920 le fonds d’atelier de l’artiste aujourd’hui réparti entre Orléans, le Centre Pompidou et Kettle’s Yard à Cambridge, ancienne résidence des époux Ede. Largement méconnu en France, Gaudier-Brezska jouit d’une toute autre postérité outre-manche. Faute d’avoir trouvé sa place dans le milieu artistique…