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Une exposition Devambez chez Nicolas Schwed
- 1. André Devambez (1867-1944)
Saint Jean de Capistran
Pierre noire, aquarelle,
gouache - 71,6 x 87,6 cm
Nicolas Schwed (OMD Sarl)
Photo : OMD Sarl - Voir l´image dans sa page
25/11/24 - Paris - Marché de l’art et exposition - Il y a certains artistes sur lesquels La Tribune de l’Art revient souvent, tant ils sont fréquemment sous le feu de l’actualité. André Devambez est de ceux-là, et nous ne nous privons pas d’en parler à chaque fois que cela est possible, car il s’agit certainement d’une des plus belles redécouvertes de ces dernières années. Même si son nom n’a jamais disparu, son art insaisissable parfois, oscillant entre pur académisme (il fut tout de même, entre autre, prix de Rome et membre de l’Institut) et avant-garde - mais une avant-garde qui lui est propre et qui ne ressemble à nulle autre - le rend d’une certaine manière inclassable.
- 2. André Devambez (1867-1944)
Gulliver devant les docteurs du Pays de Brodingnag
Pierre noire, pastel, aquarelle, gouache - 33,4 x 25,2 cm
Nicolas Schwed (OMD Sarl)
Photo : OMD Sarl - Voir l´image dans sa page
L’exposition que lui consacre Nicolas Schwed, où tous les tableaux et dessins sont proposés à la vente, fait donc suite à la rétrospective du Musée des Beaux-Arts de Renne et du Petit Palais de l’année dernière. On y retrouve quelques œuvres qui y étaient déjà présentées, mais surtout un très grand nombre d’inédits, qui couvrent à peu près tous les genres auquel sacrifia Devambez, de la peinture d’histoire qu’il pratiqua au début de sa carrière - on notera par exemple l’impressionnant carton préparatoire à son tableau Saint Jean de Capistran, pour se mortifier, se promenant dans les rues de Pérouse sur un âne et avec des vêtements ridicules (ill. 1) - au paysages, de l’illustration drolatique de contes (Gulliver - ill. 2) aux portraits.