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Un tableau de Pierre-Auguste Vafflard restauré à l’église Sainte-Marguerite
Plus il y a de restaurations de peintures religieuses du XIXe siècle dans les églises de Paris - et même si cela est encore très insuffisant, il faut reconnaître qu’un véritable mouvement dans ce sens a commencé - plus la qualité souvent exceptionnelle de ces œuvres apparaît évidente. Qu’il s’agisse des plus grands artistes, reconnus comme tels, comme Hippolyte Flandrin à Saint-Germain-des-Prés, aux moins connus comme Alexandre Hesse, voire aux plus obscurs comme Félix Trézel, on découvre après leur restauration ce que nous n’hésitons pas à qualifier de chefs-d’œuvre.
- 1. Pierre-Auguste Vafflard (1777-1837)
Sainte Marguerite chassée par son père, 1817 (après restauration)
Huile sur toile - 352 x 455 cm
Paris, église Sainte-Marguerite
Photo : Ville de Paris - E. Michot - Voir l´image dans sa page
Cela est également vrai de la grande toile de Pierre-Auguste Vafflard (ill. 1) qui vient de revenir à l’église Sainte-Marguerite, après une restauration financée entièrement par la Mairie de Paris sous le contrôle de la COARC par le groupement d’Aline Belerowitsch. Le coût total (incluant le transport) de cette opération qui a duré de juillet 2019 à décembre 2020 est de 43 770 €TTC. Celle-ci a consisté en un dépoussiérage du support et au remplacement par un châssis d’aluminium du châssis d’origine qui n’assurait plus sa fonction porteuse ; la couche picturale, très encrassée et jaunie par un vernis très oxydé, comme on le voit sur une photo avant restauration (ill. 2), a été dépoussiérée, décrassée, et l’ancien vernis éliminé, avant que les quelques lacunes soient comblées et qu’un nouveau vernis soit appliqué. Le cadre a dû en grande partie être redoré par une dorure à la mixtion.
- 2. Pierre-Auguste Vafflard (1777-1837)
Sainte Marguerite chassée par son père, 1817 (avant restauration)
Huile sur toile - 352 x 455 cm
Paris, église Sainte-Marguerite
Photo : Ville de Paris - E. Michot - Voir l´image dans sa page
Si son nom est peu…