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Un tableau d’Alonso Cano rejoint les collections de Séville
3/2/22 - Acquisition - Séville, Musée des Beaux-Arts - Le personnage ne fut pas immédiatement identifié lorsque le tableau reparut dans une vente en 1998. On crut d’abord reconnaître sainte Catherine de Sienne vêtue de l’habit dominicain, ou bien peut-être sainte Thérèse d’Avila. Il s’agit en réalité d’une autre carmélite, née cinquante ans après la sainte espagnole, au sein d’une famille de la noblesse florentine : sainte Marie-Madeleine de Pazzi (1566-1607).
Elle serre contre elle les instruments de la Passion, les verges de la flagellation, la couronne d’épines, les clous, l’éponge imbibée de vinaigre que le soldat présenta au Christ lorsqu’il eut soif, la lance qui lui transperça le cœur. Marie-Madeleine de Pazzi était une mystique qui mena une vie d’ascèse et connut des moments…