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Un premier Claudel pour le Wadsworth

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24/10/25 - Acquisition - Hartford, The Wadsworth Atheneum Museum of Art - De taille modeste, c’est une toute petite sculpture qui pourrait passer inaperçue mais qui sut pourtant attirer les regards lors de la dernière édition de la TEFAF de Maastricht, où la galerie Malaquais participait de son côté pour la toute première fois. Un plâtre, quasiment inédit, y fut donc retenu par le Wadsworth Atheneum Museum of Art dont les récents enrichissements de sculpture européenne ne nous ont pas échappé, de Félicie de Fauveau à Jean Carriès sans oublier Arnold Böcklin ou Giambologna ! Mobilisant les crédits du Douglas Tracy Smith and Dorothy Potter Smith Fund, l’institution a donc jeté son dévolu sur une tête (ill. 1 à 3), à la fois poignante en elle-même et éclairante sur la genèse du groupe de L’Âge mûr, qui est l’un des chefs-d’œuvre de Camille Claudel.


1. Camille Claudel (1864-1943)
Étude pour la tête de L’Implorante, vers 1894
Plâtre - 13,5 x 9,5 x 13 cm
Hartford, The Wadsworth Atheneum Museum of Art
Photo : Allen Phillips
Voir l´image dans sa page

Comme l’expliquait bien la notice de la galerie Malaquais, où Ève Turbat prépare un catalogue critique de l’œuvre de Camille Claudel, ce plâtre, qui ne fut jamais édité en bronze du vivant de l’artiste, prépare donc la tête de L’Implorante, la figure de jeune femme agenouillée à l’extrémité de L’Âge mûr, groupe très justement décrit comme étant « l’œuvre la plus clairement autobiographique de Camille Claudel » par Anne Rivière dans le catalogue de la riche exposition organisée à La Piscine de Roubaix en 2014-2015 (voir l’article). Nous ne reviendrons pas ici spécifiquement sur le groupe final, œuvre bien connue - et peut-être même la plus célèbre - de l’artiste mythique dont la genèse recèle encore de nombreuses zones d’ombre et dont on sait bien que le bronze ne fut finalement jamais commandé par l’État. Le plâtre final ne fut pas livré par Camille Claudel et demeura dans son atelier, mais sa trace…

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