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Un portrait présumé de Gustave Flaubert pour le Musée de la Vie romantique

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29/2/24 - Acquisition - Paris, Musée de la Vie romantique - Grâce à un don, un portrait présumé de Gustave Flaubert (ill. 1) a rejoint le Musée de la Vie romantique. Figure emblématique du réalisme, Flaubert n’entretint pas moins d’étroits liens avec le courant romantique, notamment avec George Sand, fidèle correspondante, à laquelle trois salles sont consacrées au rez-de-chaussée du musée, présentant parmi ses dessins, le mobilier et les bijoux qui lui appartinrent et des portraits de ses proches. Passée sur le marché de l’art parisien en mars 1999, proposée à la vente à l’Hôtel Drouot par la maison Rieunier & Bailly-Pommery, l’effigie de format ovale est répertoriée sur le site du Centre Gustave Flaubert comme étant un portrait présumé de Flaubert par Thomas Couture, ou réalisé par son cercle. Une attribution et une identification du modèle qui font l’objet de quelques réserves détaillées par Gaëlle Rio, directrice du Musée de la Vie romantique, dans sa riche notice.


1. France, vers 1845-1850 ?
Portrait présumé de Gustave Flaubert
Huile sur toile - 45,5 x 36 cm
Paris, Musée de la Vie romantique
Photo : Paris, Musée de la Vie romantique
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Si la toile porte en bas à droite une dédicace du peintre « À gustave Flaubert » - suivie d’une inscription lacunaire, « ..AR..SE. », qui peut être lue comme « Arliste » ou « Artiste » -, l’identification du modèle n’en est pas pour autant certaine et a été prudemment remise en question par Jacques Toutain-Revel - dès la fin des années 1950 alors qu’il présidait l’Association Amis de Flaubert [1] - et Yvan Leclerc, professeur de lettres modernes à l’université de Rouen et fondateur du site Flaubert. Jacques Toutain-Revel, avança notamment, quant à ce portrait jamais mentionné dans la Correspondance de Flaubert, que le modèle représenté à une date inconnue, peut-être vers 1845-1850, n’était pas doté de la calvitie qui caractérisa l’écrivain dès sa trentaine, pas plus que de la barbe…

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