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Un dessin de Lépicié pour le Metropolitan

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30/12/24 - Acquisition - New York, The Metropolitan Museum of Art - Beaucoup moins connu que ses contemporains, Chardin et Greuze, auxquels il fut comparé, Nicolas-Bernard Lépicié mériterait sans doute un coup de projecteur sur son œuvre. Peintre à la fois d’histoire et de scènes de genre, il se forma d’abord à l’art de la gravure auprès de son père, François-Bernard Lépicié, puis à la peinture auprès de Carle Van Loo, obtenant le deuxième prix de Rome en 1758 pour son interprétation du Miracle du prophète Elisée. Son morceau d’agrément à l’Académie royale, La Descente de Guillaume le Conquérant en Angleterre, achevé en 1764, n’eut pas l’heur de plaire à Diderot qui n’y vit « ni harmonie ni noblesse ». Il fut reçu avec Achille et le Centaure en 1769, devint professeur-adjoint en 1777, puis professeur en 1779 et compta parmi les élèves de son atelier Carle Vernet ou encore Jean-Baptiste Regnault.
Il peignit pour la Couronne un certain nombre de compositions telles que Adonis changé en anémone (1669) et Narcisse (1771) au Petit Trianon. Le peintre exposa aussi des portraits, notamment d’enfants, et des scènes d’intimité familiale qui suscitèrent davantage l’enthousiasme de la critique comme du public. « Lépicié se fait toujours goûter quand il ne veut pas s’élever au genre de l’histoire » commenta Bachaumont, tandis que Cochin le comparait à David Téniers l’ancien ; il fut en tout cas sensible à l’art des maîtres flamands et hollandais.


1. Nicolas-Bernard Lépicié (1735-1784)
L’Intérieur d’une douane, 1775
Huile sur toile - 98 x 164 cm
Madrid, Musée Thyssen-Bornemisza
Photo : Wikipedia (domaine public)
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2. Nicolas-Bernard Lépicié (1735-1784)
L’Intérieur d’une grande halle, 1778
Huile sur toile - 98 x 164 cm
Collection privée
Photo : Domaine public
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