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Un chef-d’œuvre néoclassique acquis pour Neuchâtel

7/7/22 - Acquisition - Neuchâtel, Musée d’art et d’histoire - C’est un tableau qui avait fait une forte impression à tous les visiteurs de la dernière édition du salon Fine Arts Paris, à l’automne 2021 (voir l’article) : beaucoup se demandaient quel musée emporterait La piété des anciens Gaulois qu’exposait le marchand Franck Baulme. La grande toile, qui aurait si aisément pu rejoindre le Musée Fabre de Montpellier voire le Musée du Louvre à Paris, a finalement repris la route de la Suisse et vient d’être acquise par la Fondation Gottfried Keller au bénéfice du Musée d’art et d’histoire de Neuchâtel [1].


1. Pierre Nicolas Sicot dit Legrand de Sérant (1758-1829)
La piété des anciens Gaulois, vers 1812
Huile sur toile - 96 x 128 cm
Neuchâtel, Musée d’art et d’histoire
Photo : Franck Baulme Fine Arts
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Les musées français regretteront sans doute longtemps ce fascinant tableau néoclassique que l’artiste avait dévoilé au Salon de 1812 avec ce titre sibyllin quelque peu surprenant. Les gauloiseries n’étaient pas encore à la mode au début du XIXe siècle mais Legrand de Sérant savait se montrer inventif, pour ne pas dire exotique. La scène curieuse à laquelle nous assistons ici est donc supposée décrire une cérémonie druidique dominée par la lumière éblouissante du soleil qui irradie l’ensemble de la toile, forçant certains protagonistes à se voiler la face ou à détourner le regard. Rassemblés autour d’un bûcher sacré, ces « gaulois » prient à l’unisson autour de la figure d’un prêtre couronné de lauriers. Rien d’helvète, donc, dans cette composition mais le peintre a mené l’essentiel de sa carrière en Suisse.

2. Pierre Nicolas Sicot dit Legrand de Sérant (1758-1829)
Bacchus et Ariane
Huile sur toile - 72 x 93 cm
Paris, Galerie Michel Descours
Photo : Galerie Michel Descours
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Né dans le Calvados, à Pont-l’Évêque, Pierre Nicolas Sicot a mené une carrière franco-suisse atypique,…

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